Selon lui, ce sont des autorités notamment, les administrateurs locaux (le préfet), les conseillers communaux qui occasionnent ces occupations anarchiques des rivières de Kindia.
« Nous sommes là pour le respect des règles de construction dans la préfecture de Kindia. Mais nous avons affaire à une population qui s’hasarde à construire dans les lits des marigots et qui n’ont aucun document délivré par nous. Nous nous opposons à ces faits mais vous savez que nous gérons un service techno-social et nous sommes confrontés à plusieurs difficultés soit ce sont les chefs de quartier ou des membres des conseillers communaux ou encore les administrateurs locaux et territoriaux qui sont là en train de lier des faits qui ne sont pas faisables. Souvent à chaque dossier, leurs noms apparaissent et nous sommes bloqués dans nos actions. Donc, les gens passent par tous les moyens pour obstruer le passage de l’eau. Et l’eau cherchera toujours à passer. Les caniveaux sont bouchés par les ordures et transformés par les riverains à un endroit de dépotoir, les rivières devenues des dépôts d’ordures. Ces constructions se trouvent dans le lit même des rivières. Sinon il ya toujours une corniche de 15 à 20 mètres pour éviter les inondations et que l’eau trouve toujours son passage, quand il y a débordement, les autres côtés de 15 à 20 mètres, l’eau les occupe donc il ya libération. Mais vraiment nous avons de sérieux problèmes avec la population de kindia », s’est plaint ce responsable de l’habitat.
« Nos contrôleurs vont à la rencontre des citoyens pour les sensibiliser et leur faire comprendre. On ne vient pas contre vous, nous voulons qu’il y ait le respect des règles de la construction. Lors de notre dernier passage avec M. le préfet, nous avons fait le marquage des bâtiments et qui doit continuer parce qu’on a marqué les bâtiments c’est pour que les gens quittent ces endroits d’ici les grandes pluies, mais la plupart de ces occupants ne savent même pas qu’est-ce qu’ils font mais au moins ils n’ont qu’à libérer. Si nous ne sommes pas officiellement informés et nous n’avions aucune responsabilité vis-à-vis d’eux, mais nous allons vers eux, pour les sensibiliser sur les conséquences », aoute Kaba Konate.