BEPC à Kankan : la méthode Guillaume Hawing sévèrement critiquée par les autorités

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À l’image des autres régions du pays, les premières épreuves du brevet d’études du premier cycle session 2024 ont été lancées ce vendredi 14 juin dans la région de Kankan. C’est le lycée Marien Gouabi un des plus grands établissements publics de la ville de Nabaya qui a servi de cadre à ce lancement, présidé par le gouverneur de région.

Devant les candidats, le message du numéro un de la région était clair : ne compter que sur soi-même.
« J’ai montré aux candidats que l’examen c’est l’évaluation, on ne les donnera pas quelques choses qu’ils n’ont pas vu en classe, ce n’est pas la peine de se stresser, ce n’est pas la peine de compter sur quelqu’un, un candidat ne doit compter que sur sa valeur intrinsèque s’il le fait il va réussir, mais s’il doute de lui un peu seulement il va échouer », dit Moussa Condé.
Dans la région de Kankan, ce sont 22 911 candidats dont 7 307 filles répartis entre 78 centres qui affrontent les épreuves cette année selon les statistiques fournies par l’inspection régionale de l’éducation.
L’année dernière le ministre Guillaume Hawing et son équipe avaient parlé de l’installation des caméras pour une surveillance optimale des candidats. Une méthode appréciée à l’époque mais aujourd’hui farouchement critiquée par le gouverneur Moussa Condé, qui persiste que cela stressait les candidats :
« Nous remercions le gouvernement d’avoir réorganisé les examens parce que l’examen était devenu un problème de guerre, un problème très sérieux, les enfants étaient stressés avant même d’arriver en classe parce que quand on disait que la caméra est partout dans la cour, ça est dans la maison ça est dans les classes les enfants sont stressés, ils pensent même que quand je vais me gratter on va dire que je suis entrain de copier on peut m’éliminer, mais avec la simplicité qu’on a fait, demander seulement aux enfants de rester sereins de travailler et faire confiance en eux-mêmes. »
Même réaction chez l’inspecteur régional de l’éducation qui pourtant n’avait pas levé le ton l’année dernière pour dire STOP :  » Vous savez il y a des choses quand vous mettez dans les examens nationaux, ça fait peur. Telle que les caméras de surveillance que vous avez connu, même si ça n’ existe pas, le fait de parler de la caméra de surveillance tout le monde connait ce que c’est que la caméra de surveillance. Même quand tu tousse beaucoup le candidat va dire que je suis aperçu au niveau national, donc c’est ce qui faisait peur. Même les plus intelligents avec cette histoire de caméra pouvaient être amenés à être déconcentrés et emportés par cette histoire de caméra de surveillance. »
Ahmed Sékou Nabé, correspondant à Kankan

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