[Revue de presse] Le CNT autorise le goubernement à s’endetter plus, les larmes de Dadis et la colère de Tiégboro… à la Une des journaux
Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires, Le Lynx, La Lance et L’observateur se sont essentiellement intéressés à plusieurs sujets d’actualité dont e CNT autorise le goubernement à s’endetter plus, les larmes de Dadis et la colère de Tiégboro…
Dans sa parution numéro 1672 du 29 avril 2024, l’hebdomadaire satirique Le Lynx a barré à sa Une : Économie : le 24 avril, le CNT a amendé l’article 36 des statuts de la Banque centrale. Un feu vert au goubernement en manque de sous de s’endetter plus. Waïka ! » Sur la question, notre confrère écrit : « Le 24 avril, le Conseil national de la transition des CNTêtards présents l’article 36 des statuts de la Banque Centrale de la République de Guinée. Un feu vert à plus d’endettement interne, face à la baisse de financements extérieurs et au trou financier ouvert par l’explosion du dépôtre central de car-brûlant de Kaloum. Sur les 81 conseillers membres du CNT, 70 étaient présents à la plénière convoquée par le Prési du Parlement provisoire, Dansa Courroux-mat. Les ministres de l’Eco et des pitances ; de la santé et de l’hygiène publique; du Commerce, industrie et des PME étaient également à l’hémicycle rectangulaire du Palais du peuple, ainsi que d’autres cadres du goubernement. Adopté, le nouvel article accordera à l’Etat une bouffée d’oxygène en matière d’endettement auprès de la Banque centrale. L’article 36 des statuts de la BCRG en vigueur (avant l’amendement) stipulait que : le montant total des concours que la Banque centrale peut accorder à l’Etat et, le cas échéant, aux organismes et entités publics, ne peut excéder 5 pour cent de la moyenne annuelle des recettes publiques ordinaires des trois derniers exercices financiers précédant l’année en cours et pour lesquels les comptes sont disponibles. Lesdits concours sont remboursables dans un délai qui ne peut dépasser 92 jours calendaires et sont assortis du taux d’intérêt du marché en vigueur en République de Guinée. »
Quant à L’observateur, il a dans son numéro 1200 du 29 avril 2024 intéressé à la CRIEF en titrant : Crief : le ministère de la Défense « escroqué » par une société basée à Paris. Là dessus, le journal écrit : « C’est un scandale qui vient d’être révélé par le parquet spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). Le ministère guinéen de la Défense nationale a été grugé par une société étrangère basée à Paris dénommée RAIDCO MARINE, avec laquelle il avait signé deux contrats en 2023, selon le parquet spécial de la Crief. L’un porte sur la réparation de trois vedettes de vingt (20) mètres au profit de l’Etat-major de l’Armée de mer, l’autre sur la fourniture d’un bateau hauturier de trente-trois mètres. Pour le premier contrat, l’Etat guinéen a déboursé la somme de six cent cinquante mille Euros (650.000 Euros), soit près de six milliards de francs guinéens. Pour le second dont le contrat est de huit millions quatre cent mille euros (8.400.000 Euros), le Ministère de la Défense a payé la somme de six millions cent mille Euros (6.100.000 Euros) représentant les 70 pour cent du montant global. La somme a été versée sur le compte de la société domicilié à la Société Générale de Banque de France… »
De son côté, La Lance dans son numéro 1420 du 1er mai 2024 a barré à sa Une : « Procès du massacre du 28 septembre : Retour sur les faits marquants de la phase des débats. Les larmes de Dadis et la colère de Tiégboro ! » Sur la question, le journal écrit : « Après 18 mois d’interrogatoire d’accusé, témoins et victimes, le tribunal de Dixinn a clos les débats dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Un an et demi de procès durant lequel on a vu Moussa Dadis fondre en larmes et Tiégboro Camara furieux contre ses accusateurs. Le procès du massacre du 28 septembre 2009 s’achemine vers l’ouverture des réquisitions et plaidoiries annoncée pour le 13 mai prochain. Ce feuilleton judiciaire a été marqué par des anecdotes et des moments d’émotions : des récits pathétiques des victimes et les témoignages glaçant qui ont révélé au monde le comportement inhumain des forces de défense et de sécurité, soupçonnées d’avoir perpétré le massacre de plus de 150 personnes au stade du 28 septembre, en 2009… »
A la semaine prochaine !