Les affaires domaniales commencent à prendre des proportions inquiétantes dans le quartier de Dixinn Mosquée où des procédures de « vente » de terrains, vivement contestées par des parties qui brandissent leurs documents officiels, sont constatées ces derniers temps.
Récemment, un homme responsable dans une grande administration de la police, a reçu la visite musclée d’agents débarqués à bord de pickups, suite à une « décision de la Cour Suprême », affirment nos sources.
En attendant de voir plus clair dans ce dossier, il est à noter que le responsable qui s’estime victime dans cette histoire cherche la bonne stratégie pour contester ce jugement.
Quelques dizaines de mètres plus loin, la famille de feu Samba Camara, titulaire du titre foncier numéro 1435 délivré depuis 18 décembre 1968 (un document authentifié par une lettre de la conservation foncière) est en litige avec les héritiers de feue Nana Keïta, brandissant eux un titre foncier numéro 23415, daté du… 22 janvier 2019.
L’affaire est actuellement en justice où la famille de feu Samba Camara avait déjà remporté le procès au niveau du Tribunal de Première Instance de Dixinn (jugement numéro 044 du 16 février 2018).
Au moment où des rumeurs de « vente » sur le domaine –comprenant le titre foncier de la famille de feu Samba Camara– circulent, la Cour d’appel est saisie pour statuer dans ce litige.
D’autres affaires sont en cours dans la même commune, mais la remarque importante que l’on pourrait faire dans la majorité des cas est : comment sécuriser les titres fonciers des citoyens, une fois qu’ils les ont légalement acquis ?
Amadou Tidiane Diallo