N’zérékoré : un vieux de 84 ans viole une fillette de 4 ans

Les cas de vols prennent de l’ampleur dans la préfecture de N’zérékoré, principale agglomération de la Guinée Forestière.

Ce sont au total 3 fillettes qui ont été violées dont deux âgées respectivement de deux ans et de 4 ans. La troisième victime est une autre fillette âgée de 12 ans.

L’information a été donnée ce mercredi par le procureur près le tribunal de première instance de N’zérékoré, Abdoulaye Komah.

« Le viol est devenu un vrai danger pour les populations de N’zérékoré. Parce que si on s’en prend aux nouveau-nés, ça devient autre chose. Le premier cas, c’est B.B qui est né en 1986 à N’zérékoré qui a violé une fillette de 2 ans du nom de Thérèse à Yalenzou. Le nommé B.B est célibataire.

Le second cas, il s’agit de F.M, Alias Kokoba, qui est né en 1989 qui a violé la mineure Nowai K. qui est âgée de 12 ans à Kéréma.

Le troisième cas il s’agit d’A.C, né en 1940 qui a violé une petite fille, un bébé du nom de Nathalie,  âgée de 4 ans dans le quartier Wessoua, commune urbaine de N’zérékoré. Voyez la différence d’âge qui les sépare. Nous avons jugé nécessaire de communiquer sur le phénomène de viol qui prend une autre ampleur dans la ville » a expliqué le procureur.

Les présumés auteurs de ces crimes sont tous sous mandat de dépôt à la maison centrale de N’zérékoré, poursuit le Magistrat.

« Ils sont tous en prison. Et très bientôt leur jugement sera organisé pour qu’ils soient jugés et condamnés à la hauteur de leur forfaiture. Le viol est puni à la réclusion criminelle de 5 à 10 ans et de 10 à 20 ans lorsqu’il a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente », a rappelé Abdoulaye Komah.

Il a par ailleurs attiré l’attention des citoyens à veiller sur les enfants.

« Il faudrait que les parents veillent sur leurs enfants pour ne pas que la situation tourne autrement.

Vous imaginez le plus souvent c’est quand les parents laissent les enfants à la maison que les auteurs commettent leur sale besogne. Les enfants commencent à devenir les cibles. Alors il faut y veiller. C’est un devoir de tous les parents, » a conseillé le magistrat.