L’élite guinéenne ou plus généralement africaine, doit cesser de s’accrocher à un seul individu. Il faut briser et en finir complètement, mais je dis complètement, avec le mythe de « l’homme providentiel « , nous sommes tous des numéros matricules pas de surhomme !
Je ne veux pas me mêler des querelles de leadership au sein de l’UFDG, aujourd’hui, partagé entre les Pro CDD et une certaine minorité acquise indéfectiblement au Ministre Ousmane Gaoual Diallo, dans un contexte marqué par une forte conjoncture politique. Si ce qu’il (Le Ministre Ousmane Gaoual Diallo) relève quant à la caducité des mandats, cela pose des problèmes de respect scrupuleux des textes fondateurs du parti.
Aussi, le retour à Conakry de CDD étant annoncé pour juillet 2024, pour ce qui apparaît desormais comme un exil volontaire de l’homme qui continue malheureusement à amenuiser tout rêve de le voir arpenter les marches du peron du Palais Sekoutoureyah (Conakry) rêve de tous les politiciens de premier plan comme lui.
Sous un autre angle, d’un point de vue personnel et en ma qualité d’observateur, je pense qu’un congrès, généralement ne s’occupe pas specisquement de candidatures aux élections pour concourir aux suffrages universels au sein du peuple donc à cet effet, n’importe quel militant ou responsable d’un parti peut avoir son mot à dire sur les conditions générales de son organisation. Le cas spécifique du Ministre Ousmane Gaoual Diallo qui contestait avec véhémence une exclusion du parti UFDG, motivée par sa caution donnée à des mesures gouvernementales relatives à la récupération des domaines publics de l’État et qui ont touché la résidence privée du leader CDD, n’a pas encore apparemment fait son épilogue et avec cette déclaration très caustique contre la tendance au pouvoir au sein du parti, c’est tout l’establishment qui prend un sérieux coup !
Par ailleurs, l’aspiration profonde des démocrates que nous sommes, est de voir un levé de bouclier général contre toutes velléités autocratiques au sein des partis politiques surtout les plus à mêmes de conquérir le pouvoir central dans leur pays à l’image de l’UFDG en Guinée.
Ne jetons pas la pierre au Ministre Ousmane Gaoual Diallo, car au-delà de son acte, c’est une réaction qui s’inscrit dans la même trame politique que celle de certaines figures de proue et tutélaires du combat politique comme le PAN Guillaume Soro l’indesirable, Charles Blé Goude le mal aimé en Côte d’Ivoire et d’autres non des moindres qui continuent de mener la lutte sans oublier au Sénégal celles menées avec succès par le Président Macky Sall et son challenger Idrissa Seck contre un certain Me Wade au Sénégal etc. Il faut s’accommoder avec une telle attitude et laisser les instances du parti trancher ou vider les contentieux suivant les voies de recours aménagées conformément aux statut et règlement intérieur du parti. Cela aura l’effet escompté d’éviter le recours judiciaire qui reste un droit pour tout citoyen d’ester en justice quand il le juge utile et nécessaire pour le respect de ses droits bafoués.
J’espère que la grande famille UFDG, fera exception à la règle générale qui existe en Afrique et qui compromet dangereusement l’épanouissement et la prospérité de toute culture démocratique!
Souleymane DOUMBOUYA