Après plusieurs jours d’incompréhension, la délégation spéciale de la commune urbaine de Boké, a été enfin officiellement installée ce lundi, 22 avril 2024 par le préfet de Boké, Colonel Sény Silver Camara, en présence du Secrétaire général chargé des collectivités décentralisées, des cadres administratifs, leaders religieux, associations de jeunesse et de femmes ainsi que des services de défense et de sécurité.
Aboubacar N’Diaye, ancien directeur régional de l’agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH) occupe la tête de liste de la délégation spéciale de Boké qui entre en action.C’est le chef de cabinet du gouvernorat de Boké, Alsény Barry qui a présidé la cérémonie qui s’est déroulée dans l’allégresse.
Dans sa communication, le préfet de Boké est largement revenu sur les lignes des éléments de grandeslangage balisant le chemin aux membres de la délégation spéciale de Boké au nombre de onze (11).
Après leur prise de fonction, les membres de la délégation spéciale de la commune urbaine de Boké doivent faire face aux enjeux du développement économique et social de leurs collectivités respectives.
Interprétant la Lettre de mission de la délégation spéciale de Boké, le Secrétaire général chargé des collectivités décentralisées, Sékouba Traoré a insisté sur le respect des principes édictés par le niveau central.
Selon M. Traoré, « une commune sans budget, ressemble à un bateau qui chavire. »
Au nom de l’Autorité régionale, le chef de cabinet du gouvernorat de Boké s’est d’abord réjoui du climat de paix qui règne à Boké, sous la clairvoyance du Chef de l’Etat, le général Mamadi Doumbouya pour souci constant d’améliorer les conditions de vie des populations guinéennes.
En ses termes, il a invité le président de la délégation spéciale de Boké à la synergie d’action tout au long de.son Commandement.
« Travaillez dans la transparence, la solidarité et l’harmonie. Vius avez trouvé un Boké uni et paisible. Donc, maintenez ce climat pour le bien-être des filles et fils de la préfecture de Boké », conclut-il.
Mamadouba Camara