Fille de feu Elhadj Tata Sékou Kaba et de Hadja Saran Kaba est née dans la ville sainte de Kankan Nabaya.
Hadja Djénè Kaba Condé comme toute personne physique a parfois été victime d’incompréhension.
En réaction aux principes de la tradition mandingue et islamique que lui ont enseigné ses parents, elle répondait invariablement à ses détracteurs.
J’ai été personnellement outré de voir des larbins de la plume et des maîtres-chanteurs repères et reconnus s’en prendre violemment à cette Dame qui force l’admiration et suscite considération et respect.
Hadja Djénè Kaba, cette dame de conviction et de foi n’a suivi que son destin et n’a fait qu’œuvrer que pour pour la cohésion sociale et la paix en Guinée.
Toute son énergie avec sa fondation PROSMI et tout son temps ont été consacrés aux femmes, à la petite enfance et à l’humanitaire.
Porte-voix des femmes, alors femmes de Guinée vous ne devriez pas restées insensibles aux engagements de cette dame émérite qui a aimé le travail qu’elle a abattu au quotidien. Vous devriez être plutôt les premières à refuser qu’on souille son image et porte atteinte à sa réputation.
L’on se souviendra qu’au cours des travaux du sommet des Premières dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel tenu à Abidjan en octobre 2017, notre pays a été cité en exemple pour la campagne de la vaccination à travers l’implication effective de Hadja Djéné Kaba Condé. Femme modèle, bel exemple de conduite et d’inspiration pour la nouvelle génération à l’image de Hadja Andrée Touré et de maman Henriette Conté. Que dire du travail humanitaire à l’image de son soutien aux bébés siamois ?
Heureusement, ces images existent encore.
Dieu le tout-puissant, le Clément et miséricordieux à décidé de rappeler Hadja Djéné Kaba le samedi 8 avril 2023, 15ème jour de ramadan, mois durant lequel plusieurs hadiths stipulent que le tout-puissant Allah ferment les portes de l’enfer et ouvrent grandement celles du paradis.
A l’annonce de son décès à Paris, le président de la transition en bon père de la nation le général Mamadi Doumbouya a présenté ses condoléances et dépêché une délégation officielle auprès de la coordination mandingue pour exprimer sa compassion et sa solidarité àà la famille biologique de la défunte Hadja Djéné Kaba sans oublier tout le soutien apporté pour donner un éclat particulier aux obsèques. Qu’il en soit vivement remercié.
J’exprime pour ma part toute ma compassion à mes sœurs Gnalen, Saran et à mon frère Aboubacar, au personnel de la Fondation PROSMI, aux anciens de l’école Dramé Oumar de Kankan, du lycée Almamy Samory Touré, 2 août (Donka), 1er Mars à Matam et de la Fassonad.
Dors en paix, maman
La mère est une fleur qui ne se fane jamais
Amadou Bailo Diallo
Médiateur national de l’enfance