Suite à de nombreuses violations liées au cyberespace ces derniers temps, une rencontre a eu lieu entre les associations de presse, les acteurs de la justice, les services de sécurité, les conseillers nationaux et l’OPROGEM ce jeudi 07 Mars 2024.
Dans la salle du 28 septembre, il a été question de mettre en place un moyen pour mettre fin à ce phénomène d’images obscènes qui piétinent les valeurs humaines.
À l’issue de cette rencontre, le président de l’AGUIPEL, Amadou Tham Camara, a déclaré ceci:
« Cette rencontre avec les conseillers nationaux était par rapport aux problèmes liés au cyberespace, qui concernent la circulation de certaines vidéos obscènes. Donc il était question de nous demander quelle est la vision de la presse par rapport à ce qui se passe. Nous avons dit ce que nous pensons. Pour que la presse puisse jouer pleinement son rôle, il faut qu’elle ait tous ses moyens, que les entreprises de presse qui sont brouillées trouvent les moyens d’exister ainsi elles pourront contribuer à sensibiliser ceux qui sont les auteurs du partage de ces vidéos. Je pense que le message a été entendu, c’était une rencontre très fructueuse, pas seulement pour la presse mais pour toutes les entités».
Au nom du Conseil national de la transition (CNT), Mory Dounoh a signalé qu’il s’agit d’une initiative qui interpelle en tant qu’être humain.
« Nous nous attendons des propositions concrètes et éclairées qui vont nourrir la réflexion et nous aider à sortir des solutions (…) Les conclusions de cette rencontre vont nous aider à faire des recommandations par la loi », a-t-il indiqué.
Le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry, Fallou Doumbouya a, lui, prôné la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs de la vie socioprofessionnelle. D’après lui, c’est en cela que la lutte contre ce phénomène sera atteint à 100%.
« Nous attendons les résultats de ces enquêtes et nous allons donner une suite légale à ces enquêtes », a conclu le magistrat à ce sujet.
Mayi Cissé