Quand Mamadi Doumbouya parle de rupture avec les pratiques du passé, on ne peut s’empêcher de rire.
Même la nomination des membres du Gouvernement s’inspire des pratiques du passé.
Tenez, au ministère de l’Environnement, il enlève une femme et la remplace par une autre femme de la même communauté ; c’est le même procédé qu’au ministère des Infrastructures et à celui de la Fonction publique.
Par ailleurs, il enlève un ministre et nomme son frère dans le Gouvernement.
Exactement, comme au temps du régime déchu.
Nonobstant la compétence réelle ou supposée de ces ministres, il faut dénoncer cette pratique qui entre dans une stratégie de politique politicienne. Ce que fait d’ailleurs depuis le 5 septembre 2021, la junte militairo-civile.
Mais parmi les nouveaux venus au Gouvernement nominations, il y en a un qui prouve encore une fois qu’il ne faut absolument rien espérer du CNRD. Il s’agit du nouveau ministre de la Justice. S’il est un bon juriste comme le soutiennent ceux qui l’ont côtoyé dans l’exercice de sa fonction de magistrat, il est aussi reconnu pour être un magistrat accommodant, influençable et manipulable à souhait. Il est possible de lui faire tout et n’importe quoi. C’est dire que si « la boussole de la Transition » était abîmée avec Alphonse Charles Wright, elle va totalement disparaître avec Yaya Kaïraba Kaba.
Pauvre de nous.
𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘́𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖