Lors d’une cérémonie de passation de service organisée vendredi, 15 mars et présidée par Benoît Kamano, le nouveau ministre secrétaire général du Gouvernement, Moussa Magassouba a passé le témoin à Bouna Sylla à la tête du ministère des Ministère des Mines et de la Géologie.
Le ministre sortant a dit avoir posé des actes tels que promouvoir le secteur minier, oeuvrer pour une gestion transparente et responsable prônée par le CNRD.
« Parmi les réformes menées avec mon équipe, nous avons l’organiation du forum minier guinéen, la matérialisation du FODEL et l’ANAFIC, le contrôle de la quantité de minerais qui sort du pays, la réalisation du projet SIMANDOU etc « , a dit le ministre sortant, Moussa Magassouba après ses 28 mois soit 2 ans 4 mois passés à la tête de ce département ministériel.
Le président du Conseil d’administration de la Compagnie du Trans-Guinéen du grand projet minier Simandou, en même temps nouveau ministre des Mines et Géologie, n’a pas manqué, dans sa prise de parole, de signifier ses ambitions, celles de conférer au secteur minier, sa place de premier rang dans l’économie guinéenne. Avant tout propos, Bouna Sylla s’est tout d’abord engagé à ce que toutes ses initiatives et tous ses actes dans le cadre de la politique minière, servent à développer le secteur et à stimuler la croissance économique des autres secteurs, pour le bien-être supérieur du peuple de Guinée. C’est pourquoi son objectif primordial, dira-t-il, est de transformer le secteur minier en un exemple de croissance.
« Je m’assurerai que chaque acteur s’implique pleinement et bénéficie équitablement de cette évolution, tout en respectant de manière rigoureuse les textes en vigueur. (…). Pour atteindre notre objectif, les investisseurs se doivent de respecter la réglementation régissant le secteur minier. En contrepartie, il est impératif qu’ils reçoivent une considération et un accueil de premier ordre, afin que le potentiel minier de notre pays se concrétise en emplois durables pour nos concitoyens, en sources de revenus fiscaux pour l’État, et en vecteurs de richesse tant pour nos partenaires que pour la nation dans son ensemble. La réalisation de cet objectif passe inévitablement par une amélioration continue de l’environnement d’investissement, dans un contexte régional et mondial de haute compétitivité. Nous nous engageons à respecter le code minier, ainsi que les diverses conventions et accords en vigueur, tout en adoptant le pragmatisme nécessaire à renforcer l’attractivité de nos investissements. Cela dans le but de garantir une répartition juste de la prospérité découlant du développement de notre secteur minier. (…).
Nous accorderons une importance particulière au respect des normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) les plus élevées. Parallèlement, nous persévérerons dans nos efforts pour garantir que notre secteur minier demeure conforme aux normes de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) « , a-t-il lancé.
Le nouveau ministre des Mines dit être conscient des défis qui se dressent sur son chemin. Ceux-ci qui sont nombreux et variés, incluent, selon lui, « la diversification de la production minière, la promotion de la transformation locale de nos ressources, la mise en place d’un laboratoire de référence internationale, le développement des infrastructures nécessaires aux projets miniers, et l’amélioration de la transparence et de la gouvernance minière « .
Le successeur de Moussa Magassouba promet de déployer toute son énergie pour contribuer à faire avancer l’agenda des réformes et accélérer le développement responsable des projets miniers.
Sâa Robert Koundouno
Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.