Les choses s’accélèrent dans le dossier de mœurs de l’ancien ministre guinéen de la Justice.
Après des jours passés à la DCPJ (direction centrale de la police judiciaire), la journaliste Aminata Conté est au tribunal de première instance de Kaloum, ce vendredi pour être présentée au doyen des juges d’instruction. Ce dernier doit décider de son placement sous mandat de dépôt ou contrôle judiciaire.
La fille est accusée d’avoir diffusé un audio délicat d’un long échange avec l’ex-ministre Alphonse Charles Wright.
Le 3 mars dernier, le ministre a brisé le silence et déclaré qu’« une dame journaliste du nom de Aminata Conté, elle dit qu’elle est chargée de la couverture au niveau du département de la Justice, elle travaillait avec moi et avec les autres journalistes. J’ai eu des aventures dans les conditions que seul Dieu peut décrire mais quand j’ai vu l’intention qu’elle avait j’ai stoppé tout. C’est quand on vous dit je veux aller au Canada, je veux ouvrir un site, je veux faire ceci, ah non, non, j’ai tout stoppé tout de suite. Mais le fait que j’ai tout stoppé ah, non, non, non!! ».
Depuis plusieurs jours, la Guinée est secouée par de nombreuses images obscènes de personnalités, plongeant la République dans l’émoi.
Dans une note, les procureurs généraux ont menacé les diffuseurs de ces images obscènes de poursuites.
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