Mamaissata, épouse de Sékou Soumah, victime du drame de Kaloum : « ils ont demandé à mon mari d’aller au service alors qu’il n’était pas programmé »

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Communément appelé Aziz, Sékou Soumah, 42 ans, est l’une des 25 victimes du de l’explosion du dépôt d’hydrocarbures de Kaloum.
Loin de la capitale ce dimanche 17 décembre, le natif de Kinida aurait reçu un appel lui demandant de se rendre au service la nuit, alors qu’il n’était pas proclamé.

Sur insistance du nommé Joe, un de ses amis, il a fini par quitter la préfecture de Coyah pour se rendre au dépôt par manque de remplaçant.

Dans quelle condition le feu père de 4 enfants a trouvé la mort ? La veuve Mamaissata Yansané s’est confiée à notre rédaction, au chapiteau By Issa, où elle a pris part ce vendredi, 02 février 2024 à la cérémonie de remise officielle des corps.

« Ce dimanche du drame, nous avons passé toute la journée à la maison. C’est vers la soirée qu’on l’a appelé qu’il devait passer la nuit au service, alors qu’il était jusqu’à Coyah. Il a donc été appelé son ami Joe, pour lui dire qu’il devrait aller au dépôt mais qu’il n’était pas proclamé. Il a demandé si on pouvait trouver quelqu’un qui était tout proche afin d’aller à sa place parce que ce n’était pas son tour. Mais, lorsque je l’ai rappelé vers 17h pour savoir s’il s’est compris avec son ami pour le remplacer, il m’a dit que son ami lui a demandé de s’efforcer qu’il n’a pas eu quelqu’un. Alors vers 18h, il s’est préparé et s’est rendu là-bas. Vers 20h, ma grande sœur m’a appelée pour me demander si mon mari est au service. Je lui ai dit répondu par l’affirmative en lui disant qu’il devait même passer la nuit là-bas ce jour-là. À 23h également, une autre personne m’a aussi appelée pour me demander la position de mon mari. Je lui ai dit qu’il passe la nuit là-bas. Depuis lors, je n’ai pas pu dormir. Vers 5h du matin, je me suis levée et j’ai préparé les enfants qui devraient partir à l’école, lesquels j’ai confié à mes voisins. Je suis donc sortie pour me rendre au service là-bas. Lorsque je suis arrivée au niveau du pont 8 novembre, il n’y avait plus de passage. C’est là que mes deux grandes sœurs sont venues me chercher pour aller vérifier à l’hôpital Donka. Malheureusement, après vérification nous n’avons pas pu trouver et on a eu aucune nouvelle de mon mari. On s’est retournés à Cameroun chez ma grande sœur. C’est de là qu’ils ont appelé la famille que mon mari est décédé dans ce drame », a-t-elle confiée, le visage triste.

Sâa Robert Koundouno 

 

 

 

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