Grand marché de N’zérékoré : la construction des magasins se transforme en tensions entre commerçants et agents de sécurité
Très tôt ce lundi matin, les services de sécurité perquisitionnés par la délégation spéciale de N’zérékoré ont ceinturé le grand marché plus particulièrement le Hangar où les travaux de construction des 98 magasins doit se faire. Si un accord avait été trouvé dans un premier temps, ces commerçants ne comptent pas lâcher leur place. Très irrité par cette décision, ils ont jeté des pierres sur les agents qui, à leur ont fait usage du gaz lacrymogène.
Très tôt ce lundi matin, les services de sécurité perquisitionnés par la délégation spéciale de N’zérékoré ont ceinturé le grand marché plus particulièrement le Hangar où les travaux de construction des 98 magasins doit se faire.
Si un accord avait été trouvé dans un premier temps, ces commerçants ne comptent pas lâcher leur place. Très irrité par cette décision, ils ont jeté des pierres sur les agents qui, à leur ont fait usage du gaz lacrymogène.
« Depuis 5 heures, les agents sont venus ici. Ils veulent récupérer notre place par la force. Depuis le début de cette affaire, nous avons dit au maire que nous ne sommes pas d’accord. C’est ici que nous cherchons notre dépense. On va quitter ici pour aller où ? « , s’interroge Karamo Diallo.
Sous le choc, cette autre femme demande aux autorités de surseoir à la construction de ces magasins.
« J’ai 7 enfants. Et c’est ici que je me débrouille. Que la commune nous laisse tranquillement. Depuis Plus de 30 ans nous sommes là. C’est ici que je cherche les scolarités de mes enfants. Mon mari ne travaille pas . C’est moi qui fait tout à la maison. Si la machine vient, alors c’est de nous tuer sinon on ne quittera pas. L’interpelle le président Doumbouya d’intervenir, » a lancé cette femme.
Ces commerçants au nombre d’une centaine que nous avons trouvés ne croient pas avoir de magasins après la fin des travaux. Ils soupçonnent les autorités communales d’avoir pris de l’argent avec certains.
« On ne crois pas du tout aux promesses tenues. Tout le monde connaît le pays. Après les travaux, ils vont vendre nos places aux riches. C’est très difficile de voir le capital de quelqu’un parmi nous qui atteint 20 millions. Et les magasins, tout le monde connaît le prix mensuel. Qu’allons nous faire. On a appris qu’ils ont pris de l’argent avec les gens opérateurs économiques. Ce sont eux mêmes qui ont financé », accuse Amara Camara.
Des accusations réfutées de la main du revers par le président du marché.
« C’est de la désinformation pure et simple. Nous avons commencé par la sensibilisation. Ensuite, il ya eu le recensement. Et on s’est mis d’accord avec qu’après les travaux qu’ils seront prioritaires. Mais pourquoi faire obstacle à une telle initiative. Personne n’a pris un franc à quelqu’un. Le Financement entier sera pris en charge par la commune. Et ce qui est entrain d’être fait c’est pour eux les commerçants. Ce n’est pas contre eux. Le développement a toujours un prix à payer. Et je profite donc tous les commerçants concernés à avoir confiance aux autorités que nous sommes » à laissé entendre Moïse Sagno.
Il faut noter que cette tension a fortement paralysé le commerce au grand marché. Plusieurs magasins sont restés fermés.
Aux dernières nouvelles, une réunion se tient maintenant par le président de la chambre régionale du commerce afin de trouver une solution à cette crise.
Amara Souza Soumaoro Correspondant à N’zérékoré
621-94-17-77
« Depuis 5 heures, les agents sont venus ici. Ils veulent récupérer notre place par la force. Depuis le début de cette affaire, nous avons dit au maire que nous ne sommes pas d’accord. C’est ici que nous cherchons notre dépense. On va quitter ici pour aller où ? « , s’interroge Karamo Diallo. Sous le choc, cette autre femme demande aux autorités de surseoir à la construction de ces magasins.
« J’ai 7 enfants. Et c’est ici que je me débrouille. Que la commune nous laisse tranquillement. Depuis Plus de 30 ans nous sommes là. C’est ici que je cherche les scolarités de mes enfants. Mon mari ne travaille pas . C’est moi qui fait tout à la maison. Si la machine vient, alors c’est de nous tuer sinon on ne quittera pas. L’interpelle le président Doumbouya d’intervenir, » a lancé cette femme.
Ces commerçants au nombre d’une centaine que nous avons trouvés ne croient pas avoir de magasins après la fin des travaux. Ils soupçonnent les autorités communales d’avoir pris de l’argent avec certains. « On ne crois pas du tout aux promesses tenues. Tout le monde connaît le pays. Après les travaux, ils vont vendre nos places aux riches. C’est très difficile de voir le capital de quelqu’un parmi nous qui atteint 20 millions. Et les magasins, tout le monde connaît le prix mensuel. Qu’allons nous faire. On a appris qu’ils ont pris de l’argent avec les gens opérateurs économiques. Ce sont eux mêmes qui ont financé », accuse Amara Camara.
Des accusations réfutées de la main du revers par le président du marché. « C’est de la désinformation pure et simple. Nous avons commencé par la sensibilisation. Ensuite, il ya eu le recensement. Et on s’est mis d’accord avec qu’après les travaux qu’ils seront prioritaires. Mais pourquoi faire obstacle à une telle initiative. Personne n’a pris un franc à quelqu’un. Le Financement entier sera pris en charge par la commune. Et ce qui est entrain d’être fait c’est pour eux les commerçants. Ce n’est pas contre eux. Le développement a toujours un prix à payer. Et je profite donc tous les commerçants concernés à avoir confiance aux autorités que nous sommes » à laissé entendre Moïse Sagno.
Il faut noter que cette tension a fortement paralysé le commerce au grand marché. Plusieurs magasins sont restés fermés.
Aux dernières nouvelles, une réunion se tient maintenant par le président de la chambre régionale du commerce afin de trouver une solution à cette crise.
Amara Souza Soumaoro Correspondant à N’zérékoré
621-94-17-77