Gouvernement Goumou dissous : “cuisine interne » au CNRD, le RPG exige le respect du chronogramme”
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Par décret présidentiel lu le 19 février dernier à la télévision nationale, le Président de la transition général Mamadi Doumbouya a dissous le Gouvernement que dirigeait l’ex-Premier Dr Bernard Goumou.
Longtemps resté silencieux, l’ancien parti au pouvoir a donné sa position sur cette actualité, à l’occasion de la tradition assemblée hebdomadaire tenue samedi, 24 février 2024 à son siège national à Gbessia.
Au nom du bureau politique national du RPG Arc-En-Ciel, l’ancien ministre du Commerce a estimé que cette dissolution du Gouvernement est une « cuisine interne » au Comité national du Rassemblement pour le Développement (CNRD), puisque l’unique préoccupation des alliés d’Alpha Condé reste et demeure, le retour à l’ordre constitutionnel.
» L’actualité reste dominée par la dissolution du gouvernement, mais ça c’est une cuisine interne. Ce que demande le RPG, c’est le respect du chronograme des 24 mois ; il reste maintenant dix mois. Si certains ont dit que c’est pour prendre un souffle nouveau, ou bien un nouvel élan, c’est très bien. Mais, que ce souffle là soit pour le respect des 10 mois qui restent. Nous avons besoin d’une nouvelle Constitution acceptable et inclusive, nous avons besoin de la réalisation de toutes les élections y compris celle présidentielle avant fin décembre 2024. La semaine dernière on parlait de ceux qui demandent si ça aura lieu ? Nous on dit non, c’est une question de volonté. Toutes les dernières élections qui ont été réalisées en Sierra Leone et en RDC, étaient couplées. C’était 3 élections à la fois. Est-ce que les 10 mois qui restent on ne peut pas faire ça ? C’est ce qui intéresse le RPG », a dit Marc Yombouno.
L’autre préoccupation soulevée à l’occasion de cette assemblée, est la situation des cadres qui continuent de séjourner encore à la maison centrale depuis plus de deux ans.
« Si le CNRD veut un nouveau souffle, c’est de libérer les cadres du parti qui sont à la maison centrale de Conakry », a-t-il mentionné.
Christine Finda Kamano