Fille morte chez son amant à Labé : son petit copain et un infirmier mis sous mandat de dépôt

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Samedi 24 février dernier, le corps sans vie d’une fille originaire de Maci, dans Pita à été découvert dans la chambre de son petit ami, à Tata, un quartier de la commune de Labé.
Pour rappel, la victime dont nous ignorons l’identité est décédée suite aux saignements prolongés, orchestrés par un avortement clandestin. Près d’une semaine après, nous apprenons auprès de la direction préfectorale de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, que le concubin de la victime et l’infirmier qui l’a fait avorter ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt.
« C’est  le samedi 24 février 2024, aux environs de 18 h, que l’information nous est parvenue. Cette information, c’est la découverte du corps d’une demoiselle à Tata. Elle était âgée de 21 ans, elle est décédée dans la chambre de son petit ami. D’après la même information, elle est décédée des suites d’un avortement. Par la suite, les officiers de la police judiciaire ont ouvert une enquête, ils ont arrêté, le petit ami de la victime, et l’infirmier qui l’a fait avorter. Après avoir été  entendus sur PV, ils ont été mis sous mandat de dépôt. Ils attendent leur procès. La victime a été enterrée le samedi au cimetière de Tata, le dimanche », explique Hadja Mame Kouyaté.
Poursuivant, la directrice préfectorale de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables par intérim, lance une invite aux filles.
« Nous rencontrons souvent des cas de  filles enceintées  par leur petit-ami. Mais la loi interdit l’avortement, sauf si elle peut atteindre à la vie de la mère. C’est pourquoi, elles ne vont pas à l’hôpital pour se faire avorter, puisqu’elles savent que les médecins ne vont pas accepter. Donc elle préfère aller avorter clandestinement. Nous leur demandons d’arrêter cette pratique, puisque si tu es pris dans ça tu vas répondre devant la loi. Aux gens qui font les avortements aussi clandestinement, d’arrêter puisque si tu es pris, tu subiras les conséquences », prévient Hadja Mame Kouyaté.
Tidiane Diallo 

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