Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité publique : les réformes majeures de Mourana Soumah [Ibrahima Diallo]
Grâce au dynamisme de Mourana Soumah, la République de Guinée dispose aujourd’hui, du premier système comptable Intégré moderne de l’État, depuis l’accession du pays à l’indépendance de notre pays. Une performance. Un autre défi relevé en effet !
Le transfert des fonds de l’Etat à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité publique est dorénavant, à l’image de tous les autres pays sérieux. Et cela dans le cadre du respect des procédures et des normes comptables .
Cela permet une vue générale sur les moyens et les possibilités de trésorerie à grande vision, pour déterminer les statistiques des avoirs de l’Etat avec ses partenaires dans l’engagement des dépenses de tous ordres, ainsi que le paiement de la dette intérieure et celle extérieure vis-à-vis des Institutions ; dont les partenaires bi et multilatéraux ont besoin pour la clarification des sources des financements dans le développement général afin d’harmoniser et équilibrer toutes les données économiques et financières liées à l’accroissement des fonds générés de l’extérieur, comme de l’intérieur du pays, pour une croissance rapide et certaine. Cet important nouvel outil est un bien précieux dont dispose désormais le Trésor Public guinéen, débarrassé ainsi des mauvaises procédures de gestion, que le pays a connues de par le passé.
L’homme des innovations Mourana Soumah fait du Trésor public guinéen une référence parmi les meilleures références de la sous-région ouest africaine pendant cette Transition.
Dans ce sens, pour mieux contrôler les dépenses des entités étatiques, à l’heure de la moralisation des dépenses publiques, il a limité les paiements en espèces à ses guichets. Une innovation efficace dans la sécurisation des capitaux dans leur flux.
En effet, depuis Août 2022, le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité, a notifié dans une correspondance à l’Administrateur des Dépôts du Trésor, de limiter dorénavant les paiements en espèces au strict minimum en faveur des correspondants et des structures.
Par ailleurs, les paiements des prestataires et fournisseurs au compte des correspondants se font par virement bancaire ou par émission de chèque BCRG au nom des personnes morales bénéficiaires, à l’appui de leurs coordonnées bancaires.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la bancarisation des opérations financières de l’État et de ses démembrements.
Voilà donc des acquis mesurables, qui s’inscrivent en droite ligne avec la refondation prônée par le CNRD et son Président le Général Mamadi Doumbouya.
Comme pour dire, que définitivement, l’actuel Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique entend rompre avec les anciennes pratiques pour donner au Trésor guinéen une image de marque. Tout un challenge !
Ibrahima Diallo
Journaliste et écrivain