« Honnêtement, je pense que la douceur du Paradis va à l’envers parce que le paradis est une vie meilleure. Mais si on compare la Guinée à un Paradis et que les prix grimpent, c’est autre chose. J’ai l’impression que le peu qu’ils ont augmenté sur le salaire des fonctionnaires se répercute immédiatement sur les prix de denrées de première nécessité mais ce qu’ils oublient c’est que tout le monde n’est pas fonctionnaire en Guinée. Il n’y a que près de 100 mille fonctionnaires sur une population de près de 12 à 13 millions d’habitants. Alors, ça ne fait même pas 0,01%. Ce qui veut dire que la majorité souffre à la place de la minorité. Si vraiment je dois adresser un message aux autorités de la place, je ne peux que leur demander de se mettre à la place du bas peuple. Ceux qui sont là aujourd’hui étaient inscrits parmi ceux qu’on appelle aujourd’hui le bas peuple, c’est la force du destin qui les a mis là où ils sont aujourd’hui. Donc qu’ils pensent que la souffrance du peuple doit les concerner. Tout comme les autres citoyens parce que les plus forts ne doivent pas dévorer les plus faibles. Ce qui se trame à l’horizon nous fait perdre de l’espoir honnêtement en toute sincérité. Donc il faut qu’ils reviennent un peu sur terre qu’ils pensent à cette population. Nous pouvons reconstruire cette nation. Nous ne sommes pas du tout d’accord avec ces prix. Si on l’accepte c’est qu’on se résigne, on n’a pas le choix. Mais en toute sincérité, c’est plus fort que nous », a-t-il lancé.
« Honnêtement, je pense que la douceur du Paradis va à l’envers parce que le paradis est une vie meilleure. Mais si on compare la Guinée à un Paradis et que les prix grimpent, c’est autre chose. J’ai l’impression que le peu qu’ils ont augmenté sur le salaire des fonctionnaires se répercute immédiatement sur les prix de denrées de première nécessité mais ce qu’ils oublient c’est que tout le monde n’est pas fonctionnaire en Guinée. Il n’y a que près de 100 mille fonctionnaires sur une population de près de 12 à 13 millions d’habitants. Alors, ça ne fait même pas 0,01%. Ce qui veut dire que la majorité souffre à la place de la minorité. Si vraiment je dois adresser un message aux autorités de la place, je ne peux que leur demander de se mettre à la place du bas peuple. Ceux qui sont là aujourd’hui étaient inscrits parmi ceux qu’on appelle aujourd’hui le bas peuple, c’est la force du destin qui les a mis là où ils sont aujourd’hui. Donc qu’ils pensent que la souffrance du peuple doit les concerner. Tout comme les autres citoyens parce que les plus forts ne doivent pas dévorer les plus faibles. Ce qui se trame à l’horizon nous fait perdre de l’espoir honnêtement en toute sincérité. Donc il faut qu’ils reviennent un peu sur terre qu’ils pensent à cette population. Nous pouvons reconstruire cette nation. Nous ne sommes pas du tout d’accord avec ces prix. Si on l’accepte c’est qu’on se résigne, on n’a pas le choix. Mais en toute sincérité, c’est plus fort que nous », a-t-il lancé.