Cour d’appel : condamné, Sékou Jamal Pendessa rentre à la maison !
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Suite à l’appel contre le verdict de condamnation du journaliste Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG à 6 mois d’emprisonnement assortis de 3 mois de sursis, le procès s’est ouvert ce mercredi 28 février 2024 à Conakry.
Devant la Cour d’appel de Kaloum, cette fois-ci, les faits ont été requalifiés et il est reproché désormais à Pendessa «participation délictueuse à une réunion sur les lieux publics, participation délictueuse à un attroupement, complicité, menace et atteinte à l’ordre public».
Prenant la parole, à la demande de la présidente Hadja Fatou Bangoura, la défense a décliné son désaccord avec le verdict rendu «à cause de nombreuses Violations lors du jugement. Cette institution a accusé monsieur Jamal pour un seul délit qui a été débattu».
Au bout de trois heures de débats, le ministère public par la voix du procureur Ousmane Sané a demandé «d’infirmer le jugement en maintenant le sursis» contre Sékou Jamal Pendessa.
Pour le pool d’avocats du secrétaire Général du SPPG, «un non-lieu pur et simple du syndicaliste est nécessaire pour dire le droit l’image des 09 autres journalistes qu’il était allé chercher. Nous vous prions d’infirmer ces procédures purement et simplement».
Partant de tous ces faits, le tribunal a reconnu Sékou Jamal Pendessa coupable des faits mais rentre à la maison dès ce jour.
«Rendu en date du 23 02 2024 au tribunal de première instance de Dixinn statuant à nouveau, déclare Sékou Jamal Pendessa coupable de seul délit de provocation et à un attroupement non armée.
Pour la répression, le condamne à trois mois d’emprisonnement, dont un mois six jours d’emprisonnement ferme et le reste assorti de sursis et à 500 mille francs d’amende», a délibéré la présidente Hadja Fatou Bangoura.
A rappeler que le secrétaire général du SPPG Sékou Jamal Pendessa a déjà purgé 1 mois 06 jours d’emprisonnement équivalant à la date de condamnation du syndicaliste, ce qui renvoie à sa libération.
Mayi Cissé