Balato (Siguiri) : une femme mise aux arrêts en pleine profanation de tombe

C’est une scène qui défraie la chronique dans la ville aurifère de Siguiri. Hier vendredi 19 janvier 2924, une femme qui a été mise aux arrêts par les chasseurs traditionnels au moment qu’elle était en pleine profanation de tombe.

L’acte s’est produit à Bouré-Balato, un district relevant de la sous-préfecture de Kintinia, situé à 35 km de Siguiri. Présent sur les lieux, le président des chasseurs traditionnels de Bouré, Sayon Condé s’est confié à notre rédaction en ces termes :

« Je remercie mes chasseurs pour leur action citoyenne, nous allons respecter notre engagement dans le cadre de la protection de nos citoyens et de leurs biens. Cette femme a été prise en pleine action, en train de profaner la tombe, elle avait dans ses mains, un gris-gris et deux serrures qu’elle avait fait le travail pour que son mari se soumet à ses ordres. Quand elle a été arrêtée, nous l’avons déposée à la police de Bouré-Balato, car ce sont eux qui sont les autorités compétentes. Elle a confirmé les faits devant ceux-ci », explique-t-il.

La femme présumée auteure de ce crime crapuleux nous a raconté sa mésaventure. « Je suis une femme mariée, ce monsieur est mon mari légitime. il m’a abandonné, c’est son comportement envers moi qui m’a poussé à faire cet acte. Je travaille nuit et jour avec lui, nous faisons le commerce ensemble. Il a pris cette somme d’argent pour épouser une deuxième femme sans me concerter. C’est ainsi que je suis allé chez une femme féticheure pour m’aider. Elle a fait le travail sur deux serrures en me disant d’aller au cimetière afin de les déposer dans une tombe. Qu’en le faisant, la manière que le cadavre est couché sans rien dire, mon mari et sa famille auront la bouche fermée, ils ne peuvent rien dire. J’étais en train d’exécuter cette mission quand on m’a arrêtée en pleine opération, je demande pardon et je promets de ne plus reprendre un tel acte », a laissé entendre, Simone Moira.

Aux dernières nouvelles, la présumée auteure du crime a été mise à la disposition de la police pour des fins d’enquêtes.

Affaire à suivre !

Nouhan Konaté, correspondant à Siguiri

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