Suite au récent incendie de Kaloum, agissons pour que les fêtes de fin d’année enregistrent par principe moins d’accidents sur nos routes [Balla Moussa Konaté]
Depuis plusieurs décennies, à travers le monde, les multiples et graves accidents de la route qui se sont produits à chaque fête de fin d’année ont fini par être nommés métaphoriquement, << les accidents de fin d’année >>. Leurs causes sont les différentes violations du code de la route et les dispositions particulières qui se prennent en rapport avec des ambiances festives dont certaines sont fortement marquées d’un excès d’émotions positives et négatives sur nos voies publiques.
D’habitude, on acquiert des solutions préventives idoines contre ces risques, tel que cet adage nous conseille: << qui va loin, prépare tôt et bien sa monture >>.
Grâce aux efforts de plus en plus positifs de nos forces de sécurité routière (police et gendarmerie) et d’autres services concernés, la période stricte du 24 au 31 décembre depuis quelques années connaît de moins en moins d’accidents de circulation dans notre pays, surtout du type letal. Cépendant, le début du mois de décembre de chaque année connaît de plus en plus d’accidents sur nos routes. Pour s’en rendre compte, consultez le bilan de ces accidents en ce mois de décembre avant son 24 ème jour.
En dehors de toute considération subjective, les fêtes de fin d’année 2023 méritent de connaître moins d’accidents de circulation.
En effet, cette fois-ci, il serait très salutaire que les réjouissances sur nos routes liées aux fêtes de fin d’année soient suffisamment teintées de compassion pour toutes les victimes (les habitants, le pays, y compris l’État lui-même) suite au récent incendie sur les carburants à Conakry dans la commune de Kaloum, la nuit du 17 décembre 2023.
Le devoir de morale récommande aux uns et aux autres de gérer pendant cette période charnière leurs ambiances festives sur nos routes avec modération, en transformant les différents chocs psychologiques reçus, en acte de sagesse. Autrement dit, en tremplin pour la sécurité routière en cette fin d’année exceptionnelle dans notre pays.
Ainsi, l’absence ou l’extrême rareté des accidents de circulation qui résulterait de cette belle leçon de morale (en particulier dans Grand Conakry) serait positivement toute aussi exceptionnelle dans notre histoire.
Au regard de tout ce qui précède, cette fois-ci, en principe, les agents de la sécurité routière à Conakry doivent avoir leurs tâches faciles à mener grâce à davantage de prise de conscience suite à ce drame d’incendie survenu à Conakry une semaine avant la veillée de Noël prochain.
Ma compassion renouvelée à toutes les victimes et à toute la Guinée.
Mes vœux de bonne année 2024 exprimés
pour tous.
Balla Moussa Konaté, ingénieur en ponts et chaussées, spécialiste en sécurité routière)