Enseignement technique : le comité du pilotage du projet FISAM tient sa 7è session à Conakry

Les membres du comité de pilotage du projet d’amélioration de la Formation et de l’Insertion dans les Secteurs Agricole et Minier ont tenu leur septième et dernière session au compte de l’année en cours ce vendredi, 15 décembre 2023 à Conakry.

Conjointement mûri par les gouvernements guinéens et français, ce projet est mis en œuvre par le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi. Il s’inscrit dans le cadre d’un renforcement des capacités et d’une rénovation de façon durable, les dispositifs de formation professionnelle dans les filières industrielles génératrices d’emploi ainsi que dans le secteur agricole.

Dans ses explications, le chef de projet M. Michel Koivogui, a confié que de façon spécifique, ce projet va procéder à l’amélioration de la qualité des ressources humaines contribuant à augmenter la part d’emploi national, accompagner les sortants diplômés afin de favoriser leur insertion socioprofessionnelle.

Au nom du Ministre Alpha Bacar Barry, le secrétaire général de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi a fait savoir que les résultats ont été encourageants au compte de l’année 2023, même s’il reste encore beaucoup de choses à faire.

« Je pense que nous sortons très satisfait de ce dernier comité de session au compte de l’année 2023, parce que si nous nous référons d’où on a pris ce projet en 2021, il faut dire assez de réalisations ont été effectuées jusque-là en faveur de l’enseignement technique. Aujourd’hui, nous avons pu écouter le chef de projet qui a présenté les prouesses dudit projet réalisées en 2023. Alors nous quittons ici avec de très belles perspectives, espérant que l’année 2024 sera beaucoup plus mûre que cette année. Vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes en contexte de transition et que tout est urgence. Urgence du point de vue signature de contrat de performance mais aussi de la réalisation. Tout cela sous le magister du colonel Mamadi Doumbouya, le Chef de l’État qui a voulu créer toutes les conditions à l’ensemble des sectoriels pour pouvoir mettre leurs efforts en synergie afin de produire les résultats qui seront profitables au peuple de Guinée. C’est une vocation et c’est un engagement que nous avons pris devant lui en prêtant serment, de faire en sorte que le système de l’enseignement technique sort un tout petit peu de sa léthargie. Et pour y arriver, nous avons des partenaires qui nous accompagnent dans le financement notamment l’Agence Française de Développement (AFD), qui a suivi le processus de bout en bout et qui fait son évaluation à l’interne. C’est pourquoi nous sommes en train de mettre les bouchées doubles pour aller vers la clôture de ce projet qui est extrêmement important, puisque ça concerne l’appui aux secteurs minier et agricole qui occupent l’économie nationale. Alors formés les apprenants qu’ils soient mieux outillés et qui puissent participer au développement de l’économie nationale, je pense que ce serait une belle ambition qui est noble et que nous allons poursuivre sous le leadership de Monsieur le ministre Alpha Bacar Barry» a confié Dr Youssouf Boundou Sylla.

Pour l’exécution de ce projet, plusieurs partenaires techniques ont appuyé la Guinée, notamment l’enseignement technique devant permettre l’atteinte des objectifs. Parmi ces partenaires, l’Agence Française de Développement (AFD).
Prenant part à cette septième session, le responsable du pôle éducation formation emploi au niveau de cette agence a signifié que la majorité des résultats de façon optimale ont été atteints, même si le chemin a été parsemé par beaucoup de difficultés, puisque ledit projet a été logé directement au sein du ministère qui n’avait pas l’habitude de dérouler les projets de cette envergure.

« Qu’à cela ne tienne, on se félicite parce que les compétences ont été acquises, vue que ces services là sont montés en capacité. Ils sont désormais en mesure de dérouler les projets comme ce dernier. Et derrière ces résultats, il faut adresser une note de satisfaction à tous les acteurs qui sont intervenus. Aujourd’hui les infrastructures (bâtiment, salle de classe, bloc administratif, ateliers) sont prêt à recevoir. Il y en a même des endroits où les étudiants font leur entrée dans ces nouvelles infrastructures. Et aujourd’hui nous sommes à l’attente des livraisons des derniers équipements techniques qui nous permettent de dérouler l’approche par les compétences de la formation des étudiants. Cette approche veut dire que l’étudiant fait beaucoup plus de pratique que de théorie et il est évalué sur sa compétence plus que sur ce qu’il a appris théoriquement en classe. Et du coup ça veut dire que l’étudiant doit être disposé désormais à travailler dans une entreprise et pour soi-même», a mentionné M. Moussa Doumbouya.

Il faut noter que ce projet qui se poursuivra jusqu’en 2024, permettra de faire évoluer en premier lieu la programmation et le suivi des activités des établissements de formation, mais renforcer également des compétences des cadres et les formateurs des établissements de formation et organiser enfin les partenariats entre les établissements de formation et des acteurs économiques.

Sâa Robert Koundouno

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