Dans son intervention de ce mercredi, 6 décembre 2023 dans l’émission ‘’les Grandes Gueules’’ de la Radio Espace Fm, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo qui vit au Sénégal suite à l’affaire Air Guinée a laissé entendre qu’il est nostalgique à la Guinée. Et qu’il aimerait rentrer et reprendre les routes de l’intérieur du pays pour rencontrer ses militants. Ce, dira-t-il, malgré qu’il soit en contact avec ceux-ci (militants) à travers les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
« Je vous aurait menti si je ne vous dis pas que la Guinée me manque. Mais grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, je suis en contact avec les militants et les responsables du parti. Je préside des conseils politiques, je préside les réunions de l’ANAD, je suis en contact avec mes fédéraux de N’zérékoré, de Beyla, de Koundara grâce aux téléphones par WhatsApp… », a-t-il fait savoir avant de rappeler qu’il reçoit beaucoup d’invitation de la part d’une cinquantaine de fédérations de l’UFDG qu’il n’arrive parfois pas à honorer. »
À l’en croire, « la Guinée me manque, j’aurai pu répartir, faire le tour, reprendre la route, aller à N’Zérékoré, rencontrer les militants à Beyla, à Kankan. Je n’avais pas pu arriver à Kankan en 2020. Tokounou m’avait barré la route jusque-là, les militants de Kankan et de Siguiri m’attendent, j’ai envie d’honneur cette invitation… »
À plusieurs reprises, les militants et responsables de l’UFDG annonçaient le retour de Cellou Dalein Diallo au bercail. Mais à écouter le leader de l’UFDG, ce retour s’apparente toujours à un mystère.
« Bien sûr je vais revenir comme vous l’avez appris en même temps que moi. La justice guinéenne a pris l’initiative de lancer une commission rogatoire pour que je sois entendu sur le dossier d’Air Guinée, et ce processus est en cours. Donc j’attends de finir ce processus. Je pense que la justice guinéenne a confié à la justice sénégalaise l’agenda de m’écouter sur la base des questionnaires que la justice guinéenne enverra. Et après ça je verrai. »
Poursuivant, le patron de l’UFDG croit dur comme fer qu’il n’est pas fait pour vivre à l’étranger et qu’il était prêt à rentrer au pays n’eut été la mise en place de la commission rogatoire.
« Mais comme cette initiative arrive, je vais essayer de la finir d’abord… »
Mamadou Yaya Barry