Dubréka: le petit Saliou Barry, 4 ans, égorgé à Kabgelen, dans la zone tampon

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C’est une scène à la fois triste et déplorable.Les parents de Mamadou Saliou Barry âgé seulement de 4 ans , n’auront  pas la chance de voir leur enfant grandir. Cet enfant aurait été tué, égorgé par des inconnus. Un drame qui se serait  produit entre  jeudi et vendredi, à Kabgelen dans la zone tampon.
Dans la famille mortuaire, dans la soirée du vendredi 24 novembre, les gens s’étaient déjà dispersés. Seuls quelques membres de la famille étaient encore là.

Derrière la cour, le père du défunt était désespérément assis auprès de quelques hommes, avec un air triste, les yeux rouges, le visage froissé. Il se faisait encore consoler par ceux-ci. Approché, il a pris la parole pour expliquer comment ils ont retrouvé le corps sans vie de son fils.
« L’action s’est passée hier en mon absence parce que j’étais au travail. Lorsque je suis revenu du boulot, c’était dans les environs de 16h, je n’avais pas trouvé mon enfant à la maison et on m’a dit que la quatrième femme de mon père l’avait mis en commission pour aller acheter du savon.  Et quand cela a pris assez de temps, je me suis dépêché pour aller à sa recherche parce qu’il n’a jamais duré ainsi dehors surtout que c’est un cas de commission.  Entre-temps je ne pouvais plus patienter, je suis allé à sa recherche mais hélas je ne l’avais pas vu. Alors, je suis parti dans tous les commissariats environnants de Kagbelen et autres pour faire ma déclaration ainsi que chez le chef de quartier de Sanoyah.
Ce matin( vendredi), j’ai reçu une information, qui dit qu’ils ont  découvert le cadavre d’un enfant dans l’eau, qu’il s’agissait d’une noyade vers la mosquée de Sanoyah. Du coup, je suis allé à la gendarmerie de Sanoyah et quand je leur ai expliqué le problème, ils m’ont dit qu’ils pourraient m’accompagner à la brigade de recherche de Coyah pour ouvrir l’enquête . Mais quand ils ont découvert le corps de mon enfant, ils n’ont même pas accepté que je m’approche de la scène du crime. Les gens qui l’ont vu ont refusé de me dire exactement l’état dans le quel ils ont trouvé mon enfant.Le petit s’appelait Mamadou Saliou Barry il avait environ 4 ans et quelques mois », a expliqué Mamadou Baïlo Barry, père du défunt
Après, nous avons été conduit par un monsieur, sur les lieux du crime qui est non loin du domicile où le petit vivait avec ses parents. Et effectivement , il y avait encore des petites chaussures de couleur blanche placées là, on nous a appris qu’elles appartenaient au défunt, les gants que les médecins portaient pour procéder au constat étaient là aussi, il y avait du sang sec sur un bloc de pierre. Et sur le chemin,  le monsieur qui nous a accompagnée sur ces lieux nous a affirmé que le petit a été complètement égorgé et qu’il ne restait qu’un tout petit peu que le bourreau ne sépare la tête du cou. Selon lui, comme le père est encore sous le choc, donc cela ne  lui a pas été relaté. Et le père poursuivant ses explications, a laissé entendre ceci: « Je n’avais point d’antécédents avec quelqu’un ici dans ce quartier. D’ailleurs il n’y a pas longtemps que je me suis installé ici,  donc j’ai pas de problèmes avec quelqu’un et je ne soupçonne personne pour cet acte cruel. Seul Dieu peut le savoir et  juger cela. C’est pourquoi je prie Dieu qu’on mette main sur la personne coupable de ce crime. Depuis mon arrivée par là c’est la toute première fois qu’un acte pareil arrive .
Je n’avais que deux enfants, il était le premier. Le deuxième enfant est une fille. », ajoute-t-il, avant de lancer ceci à l’endroit des autorités du pays:  « Ce que je demande aux autorités c’est de faire leur travail en prenant des mesures sécuritaires pour ne pas que ces genres d’actes se reproduisent. Aux pères et mères de famille surtout, de prendre la responsabilité de leurs enfants au sérieux, en veillant de près sur eux. Aujourd’hui, là où je suis là, je dirai tout ce qui arrive à l’homme il doit remercier le Tout-puissant Dieu car tout ce qu’il fait ou permet est bon.La maman de l’enfant n’est pas là elle est chez sa maman. Les condoléances sont acceptées et merci ».
Selon les témoins, les agents de forces de l’ordre ainsi que des médecins étaient venus faire le constat sur les lieux du crime avant de repartir avec le corps.
Christine Finda Kamano 

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