Rentré ce vendredi 10 novembre d’un séjour à l’étranger, Lansana Kouyaté, président du PEDN (Parti de l’Espoir pour le développement national) s’est aussitôt exprimé sur l’attaque de la maison centrale survenue dans la nuit du 3 au 4 novembre 2023. L’ancien Premier ministre guinéen a qualifié de regrettable l’attaque et demandé à ce qu’on laisse la justice faire son travail.
«C’était à la fois pour le parti mais aussi le président du parti. C’est un sentiment de bonheur quelle que soient les circonstances, certes qu’on a appris des nouvelles de notre pays depuis où nous étions des nouvelles qui sont regrettable pour notre pays. Bous ne méritons pas, l’on ne peut pas espérer un développement digne de nom dans ces genres de situations.
Mais comme déjà la situation est sous contrôle je pense bien qu’il faut laisser la tâche à la justice, c’est à elle de nous dire ce qu’il s’est réellement passé et le pourquoi, dorénavant nous situer les responsables. Surtout que déjà les fugitifs sont déjà repris même s’il existe toujours un autre qui continue d’être dans la nature.
Mais la question qu’il faut exactement dans cette histoire d’évasion, c’est comment la pénétration dans cette prison a été facile», dit l’ancien chef du gouvernement.
Par ailleurs, parlant des 500 millions de francs guinéens que le gouvernement a mis en jeu pour la capture de Claude Pivi qui est toujours en cavale, il indique qui «cette décision n’est pas mal en soit en plus cela n’est pas une première dans le pays mais aussi ailleurs. En pareille circonstance, il faut mettre une rançon pour obtenir ce que nous voulons mais c’est quand ils estiment que ça peut résoudre le problème m. Cela ne traduit nullement l’incapacité de l’Etat et une fois encore ce n’est pas propre à notre pays. Même aux États-Unis, la rançon est faisable», a indiqué Lansana Kouyaté.
Christine Finda Kamano
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