Siguiri : un perclus de rhumatismes mis aux arrêts avec une valise remplie de drogue, à Bouré Fatoya

Dans le souci de protéger les populations de Siguiri et ses environs, une commission de surveillance est mise en place dans les sous-préfectures, districts ainsi que la commune urbaine.

Dans la nuit du mercredi 18 octobre au jeudi 18 octobre, une patrouille mixte  composée de chasseurs traditionnels, de jeunes brigadiers, de policiers et gendarmes  ont mis aux arrêts un présumé trafiquant de drogue connu de tous à Bouré Fatoya, un district relevant de la sous-préfecture de Kintinia, situé à 35 km de Siguiri.
Le président de la jeunesse de Bouré Fatoya a brièvement expliqué les anciennes traces de ce présumé trafiquant de drogue.

« Je remercie les différentes couches sociales qui sont impliquées dans le cadre de la protection des populations de Siguiri et de leurs biens.Nous allons se battre corps et âme, pour démanteler la trace des bandits. Celui qui a été arrêté n’est pas à sa première. Il a été arrêté  autrefois et conduit à Siguiri, comme il est perclus, il a été libéré. Les personnes qui sont les ennemis des citoyens, quand ceux-ci sont arrêtés, entre-temps, on les voit dehors. C’est vraiment dangereux et grave. On se pose la question  comment il est libéré. On a retrouvé avec lui, une valise remplie de drogue avec son état là, il est très dangereux. Il a  maltraité un jeune ici, à cause d’un problème de drogue, il a blessé tout le corps de ce dernier. Cette fois-ci, ce que nous demandons aux autorités, qu’il reste en prison là-bas. Quand il sort, de ne plus mettre pieds à Fatoya ici », a averti Friki Camara.  Le présumé trafiquant de drogue, perclus de rhumatisme de son état serait un Sierra-Leonais  qui a passé des années à Fatoya. Après son arrestation, il a catégoriquement refusé de donner sa part de vérité dans cette affaire.  La police dit avoir mené des enquêtes autour de ce sujet qui défraie la chronique dans la ville aurifère de Siguiri.
Aux dernières nouvelles, ce présumé auteur du trafic de drogue serait dans les locaux du commissariat central de la police de Siguiri pour les enquêtes.