Lassé d’être cité comme prédateur de la liberté de la presse, Gaoual n’exclut pas de saisir le tribunal
Le débriefing du conseil des ministres a repris ce jeudi 12 octobre 2023, au porte-parolat du gouvernement à Kaloum.
Visiblement touché par cette sortie du SPPG dirigé Sékou Jamal Pendessa, le ministre demande des preuves.
Il faut que le journaliste sache aussi que son activité, son travail doit s’exercer avec une certaine responsabilité. Si votre collègue a dit ça, ayez le courage de dire à votre collègue au moins de diffuser une preuve.
En gardant ses sources, bien sûr, parce que c’est consacré par votre métier. S’il peut apporter une preuve, ça va nous éviter nous les hommes politiques de traîner tel ou tel devant les tribunaux, ce n’est pas tellement glorieux», s’indigne le ministre Ousmane Gaoual Diallo.
A l’entendre, cette accusation est un acharnement qui pourrait se terminer au tribunal.
«En amenant ce sujet devant le tribunal on n’a aucun intérêt. Mais lorsque les accusations sont systématiques, et il y a un acharnement, on est obligés nous-mêmes, pour nous protéger, de traîner le débat à la tribune, parce que c’est tout ce qu’on peut. Mais ce n’est pas suffisant», ajoute-t-il.
Mayi Cissé