La ministre Louopou Lamah ouvre l’atelier de Guinée Business Forum (GBF): « son opérationnalisation est un impératif…»

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« Guinée Business Forum (GBF), cette plateforme d’échanges placée sous l’autorité du Premier ministre, chef du Gouvernement, a été créé le 25 janvier 2023. Le but est non seulement d’assurer l’amélioration du climat des affaires, mais faire également du secteur privé guinéen, le levier de la croissance économique pour la création de richesse et pour la lutte contre la pauvreté.

Cet atelier de restitution et de validation des outils d’opérationnalisation du GBF Guinée Business Forum, s’est terminé par quelques recommandations notamment l’organisation des états généraux du secteur privé guinéen, mais aussi et surtout l’institutionalisation de ce dialogue auprès du CNT afin de le doter d’un dispositif réglementaire, l’un des piliers de Guinée Business Forum.
Cette rencontre a connu la présence des cadres du département du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, la vice-présidente du CNT, le Patronat de Guinée, la Chambre de
Commerce d’Industrie et d’Artisanat, la
Chambre d’Agriculture, la société civile et les partenaires techniques et financiers.

Dans son discours, le Directeur national du secteur privé a rappelé que depuis l’arrivée des nouvelles autorités au pouvoir le 05 septembte 2021, la Guinée s’est engagée dans une dynamique de croissance soutenue et a ouvert de vastes chantiers sur de nombreux domaines de la vie de la nation.
« Cela a non seulement permis de jeter les bases solides d’un progrès socioéconomique durable de la Guinée, mais aussi et surtout, de restaurer et renforcer l’autorité de l’État, tout en consolidant l’unité nationale. Dans cette période, l’environnement des affaires s’est amélioré avec le partenariat public privé pour le taux de croissance élevé, nécessaire à la croissance d’emplois, à l’amélioration des moyens de subsistance et au renforcement de la résilience des entreprises. Il serait donc essentiel d’accroître le volume des investissements du secteur privé. Pour ce faire, des réformes fortes doivent être engagées pour améliorer cet environnement des affaires et lever des contraintes que rencontrent les acteurs du secteur privé. C’est pourquoi une grande partie des difficultés auxquelles est confronté ce secteur privé, ne peut se résoudre qu’en collaboration avec le secteur public. Il y a donc lieu de regrouper les programmes de gouvernance et de développement du secteur privé en une stratégie globale», a mentionné M. Mandjou Keïta, avant d’ajouter qu’un dialogue public privé s’impose afin d’arriver à un concensus sur la réforme constitutionnelle et les politiques publiques en faveur du secteur privé.
Dans son allocution, la ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises, a signifié que de nos jours, l’intégration économique africaine, l’une des phases importantes de l’agenda 2063 de l’Union Africaine est devenue une priorité absolue pour nos dirigeants. Cela se concrétise selon Mme Louopou Lamah, par la création de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un marché unique de plus d’un milliard d’habitants, où s’échangeront librement les biens et services entre les Etats parties, avec une facilité de mouvement des personnes et de capitaux.C’est pourquoi elle dira plus loin que : « l’opérationnalisation de « Guinée Business Forum (GBF), devient donc impérative pour les acteurs sociaux économiques et l’État qui ensemble, doivent élaborer et mettre en œuvre des politiques, plans, projets et programmes allant dans le sens de la compétitivité des entreprises et produits guinéens afin de tenir la rude concurrence dans un contexte de mondialisation et de crises économique, sanitaire et climatique.
Pour la transformation structurelle de l’économie guinéenne, le Gouvernement vient d’adopter la politique nationale de développement industriel de la Guinée (PNDIG) dont la vulgarisation est
en train d’être faite par le Ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME au niveau des quatre régions naturelles(…) C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouvert l’atelier de restitution des travaux préalables à l’opérationnalisation du cadre permanent de concertation entre l’État et le secteur Privé Guinéen, appelé le Guinea Business Forum», a confié la ministre Louopou Lamah.
Représentant le secteur privé, le président de la confédération générale du secteur privé, s’est dit heureux quant à la poursuite de la mise en œuvre de la synergie du dialogue entre le secteur public et privé. Dans son adresse, le PDG de Guiter SA, a fait mention que des activités menées dans ce sens à travers lesquelles les résultats très encourageants ont permis selon M. Ansoumane Kaba, le repositionnement de la Guinée parmi les pays réformateurs de notre continent.
« Nous entamons aujourd’hui un modèle d’animation de dialogue public-privé qui a pour objet de mettre autour de la table, les acteurs du secteur public et privé dans le but de rapprocher ces deux parties pour parvenir à des solutions concensuelles permettant d’aplanir les divergences et se remettre en confiance personne, mais de parvenir également à l’allègement des procédures, à la réduction des coûts et des délais dans la mise en œuvre des projets de réformes préalablement identifiés. C’est pourquoi ce modèle de retrouvailles vise à permettre au grand public de comprendre la mission dévolue au service de l’État en faveur de la facilitation d’une telle action (…)», a-t-il mentionné.
Pour le consultant de Guinée Business Forum (GBF), il s’agira après validation, de se concerter de façon périodique afin de mettre sur la table de concertation, les difficultés et contraintes liées à l’exercice des activités. L’occasion sera également mise à profit pour discuter de la composante du Contenu Local, du millenium chalenge, un système du gouvernement américain dédié à l’évaluation des performances des pays et l’amélioration de l’environnement du climat des affaires.
 » 41 indicateurs seront réunis pour permettre au secteur public d’identifier les difficultés et les contraintes liées par exemple au paiement des taxes et impôts. C’est pourquoi des recommandations ont été formulées dont entre autres :
l’identification des difficultés et contraintes de mise en œuvre; l’organisation des états généraux du secteur privé guinéen; trouver un local dédié au secrétariat du dialogue permanent public privé; et l’institutionalisation du dialogue auprès du CNT, pour que nous ayons les dispositions réglementaires qui instituent le dialogue public privé, qui est aussi l’un des piliers du Guinée Business Forum », a fait savoir le consultant, M. Boubacar Diop.
Il faut rappeler que pour la mise en oeuvre de cet outil de concertation, il est prévu d’appuyer les efforts du Gouvemement guinéen dans le développement du Dialogue Public-Privé (DPP), afin de créer les conditions favorables au développement du secteur privé.
Sâa Robert Koundouno
 
(+224) 620-546-653

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