La reprise des cours dans les écoles d’enseignement technique et de la formation professionnelle a été effective lundi 9 octobre 2023 sur toute l’étendue du territoire national.
A Kindia, ce sont les autorités administratives et le conseiller principal du ministère qui ont donné le coup d’envoi de la reprise des cours. Ils ont livré quelques conseils aux apprenants.
« Pas de discours, c’est la rentrée des classes » c’est avec ces mots que le gouverneur de la région administrative de Kindia a interrompu la cérémonie d’ouverture prévue pour la reprise des cours dans les établissements d’enseignement technique et professionnel de Kindia. Face aux apprenants, le général de la 2ème section, Aboubacar Sidiki Diakité s’est exprimé en ces termes: « Ce matin nous sommes là, je suis accompagné par Monsieur le préfet, le conseiller principal du ministère de l’enseignement technique et tous les cadres pour venir vous souhaiter bonne ouverture. Vous avez fait trois à quatre mois de vacances, je pense vous vous êtes bien reposés et maintenant à partir d’aujourd’hui, les choses sérieuses commencent. Pour être en classe supérieure, ça commence aujourd’hui donc, nous vous demandons d’être assidus, d’être réguliers à l’école, apprendre les leçons, préparer votre avenir. L’avenir des jeunes se trouve aujourd’hui à l’enseignement technique jusqu’à l’université. Après trois ans de formation, vous n’allez plus demander à quelqu’un je n’ai pas d’emploi car certains de vous peuvent se trouver une voie, il y en a qui seront récupérés par des grandes sociétés, et d’autres vont s’installer à leur propre compte, ça vous n’aurez pas besoin de l’Etat pour être employé, c’est ça l’avantage », a dit le gouverneur.
Du Centre de Formation Professionnelle (CFP) en passant par l’ Ecole Normale des Instituteurs (ENI) jusqu’au niveau de la santé de Kindia, le constat est reluisant, explique le conseiller principal du ministère de l’enseignement technique de la formation professionnelle et de l’emploi. « Je suis à Kindia pour une mission envoyée par Monsieur le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et emploi pour venir superviser avec Monsieur le Gouverneur et son équipe, l’ouverture effective des établissements d’enseignement technique de la formation professionnelle dans la région. Mes premiers constats sont positifs. Dans tous les établissements visités, nous avons trouvé que les cours ont effectivement démarré et que les encadreurs sont en place, les apprenants sont là pour recevoir les cours et il y a même des activités pratiques pédagogiques qui ont démarré. En tant que représentant du ministre de l’enseignement technique de la formation professionnelle et de l’emploi, j’ai eu le message qu’il m’a instruit de faire passer. C’est en premier lieu le message de qualité de l’enseignement, le deuxième message c’est lié à la discipline des apprenants. Monsieur le ministre souhaite que cette année soit une année de rigueur, une année d’accompagnement, une année de qualité l’enseignement et de l’apprentissage dans nos établissements d’enseignement technique pour que les apprenants qui vont sortir de ces établissements soient des personnes qui vont être recherchées par l’emploi mais pas des personnes qui vont chercher de l’emploi », explique Mahmoud Condé.
Pour sa part, l’Inspecteur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’emploi de Kindia promet de mettre en œuvre la politique sectorielle dudit ministère au niveau régional. « Ce que nous pouvons promettre à Monsieur le président de la République, à son gouvernement, à notre ministre Monsieur Alpha Bacar Barry, c’est que nous sommes engagés à mettre en œuvre la politique sectorielle du ministère de l’enseignement technique au niveau régional. Cela suppose quoi? Nous ouvrons aujourd’hui les écoles techniques et professionnelles, nous allons faire des suivis rapprochés, faire des supervisions pédagogiques et faire tout pour que la qualification de l’enseignement soit de mise à travers l’implication de tous les acteurs en premier, les apprenants, les formateurs et les directions d’écoles », promet Alhassane Djami Diallo.
Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia
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