Ce mardi, 10 octobre, le dépôt du préavis de grève, initialement prévu ce jour n’a pas été effectif lors de l’assemblée générale extraordinaire du mouvement syndical (CNTG-USTG), tenue à la Bourse de travail à Kaloum.
Alors que la tendance était plus favorable au boycott des cours, le syndicat a prôné la poursuite des négociations autour de la valeur monétaire du point d’indice dont la négociation tourne autour de 20% selon la proposition gouvernementale.
Pour ce collège syndical, de nombreux changements doivent être opérés pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs guinéens.
« Dans ces préalables, ce qui nous préoccupe de plus, parce que c’est des acquis qu’il ne faut pas négliger, c’est la situation de nos jeunes enseignants contractuels. Ils sont plus de 19 000, il ne devrait pas que, avec ce manque criard que nous avons sur le terrain, que le gouvernement néglige cet aspect.
Le deuxième élément, c’est aussi la revendication proprement dite. Nous avons discuté sur le premier point relatif à l’augmentation sur la question salariale.
Le gouvernement nous a fait une première proposition, nous accordant 15% de primes.
On a dit qu’on n’est pas d’accord pour cette histoire de primes, parce que ça n’accompagne pas le travailleur jusqu’à sa retraite et pendant sa retraite. C’est pourquoi nous avons refusé d’emblée ces primes et nous avons posé le problème d’aller vers l’augmentation sur la valeur monétaire du point d’indice.
Ils ont commencé par 10%, ils sont allés à 12%, 15%, et actuellement on est bloqué au niveau de 20%.
Quand on dit de 0% à 20%, c’est que les lignes ont bougé. Mais on voudrait que les lignes bougent de plus pour satisfaire les travailleurs», déclare Kadiatou Bah, secrétaire générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), membre de l’USTG.