6ème édition du Festival de Dubréka : « 70% des activités seront axées sur la formation… » (Directeur Exécutif)

Institué en 2018 à l’Institut Supérieur des Arts Mory Kanté de Dubréka, le FESTARD constitue de nos jours un espace culturel ouvert non seulement à la Guinée, mais au monde extérieur et qui donne l’occasion aux élèves, étudiants et professionnels des arts de faire des émulations artistiques et porter également des réflexions sur la problématique de la pratique artistique en République de Guinée. C’est dans cette ferveur que se tiendra pendant une semaine, la 6ème édition dudit Festival prévue du 27 novembre au 03 décembre 2023 sous le thème :  » l’innovation au service du développement des arts ». Alors quel est à date le niveau de préparation ? Le Directeur Exécutif est revenu sur les grandes lignes vendredi, 20 octobre 2023 à l’occasion d’une conférence de presse annonçant les couleurs de l’événement.

 » Nous sommes à un peu plus d’un mois de ce grand rendez-vous. Nous avons déjà une proclamation presque bouclée.

Il sera question de mettre un accent particulier sur l’entrepreneuriat culturel, la formation professionnelle, les conférences débats mais aussi les tables rondes. Et déjà, plusieurs formateurs ont confirmé leur présence. Nous avons également lancé des appels à candidature pour le concours jeunes entrepreneurs culturels, mais aussi des autres candidatures pour des formations en jeux d’acteurs, en mise en scène, en art plastique, en théâtre et nous avons rencontré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation qui souhaiterait mettre la formation à l’ISAG au service de l’entrepreneuriat culturel, une initiative que nous soutenons aujourd’hui et que nous voulons déployer pendant la formation au compte de cette 6ème édition», a confié Hassane Hilal Sylla.

La nouveauté de cette année selon les organisateurs, est le fait que 70% des activités seront essentiellement axées sur la formation. Il sera également question de l’organisation d’un concours de théâtre scolaire qui permettra la participation de quatre (4) écoles de l’intérieur du pays, 20 écoles de Dubréka et quatre (4) autres de Coyah et de Conakry. Ladite édition qui se veut l’une des plus importantes manifestations locales des arts du spectacle vivant, connaîtra la présence des experts du domaine qui viendront du Bénin, du Niger mais aussi de l’Europe afin de partager leurs expériences durant une semaine.

« Il sera question de promouvoir l’innovation dans le secteur culturel ; encourager et promouvoir l’entrepreneuriat dans le secteur culturel ; renforcer les capacités des étudiants dans les métiers des arts ; renforcer et consolider l’éducation artistique en milieu scolaire ; promouvoir français et les auteurs francophones ; démocratiser l’offre culturelle vers les zones et populations éloignées ; favoriser les échanges interculturels entre les artistes locaux et étrangers ; valoriser et promouvoir le patrimoine culturel et historique local. L’accent sera ensuite aussi mis sur la récompense du meilleur projet culturel. Un concours qui récompensera les 3 meilleurs projets présentés par les étudiants dans les différents domaines artistiques (théâtre, cinéma, arts plastique et musique), qui, seront primés à la clôture de l’évènement. Aussi, la présélection des dix projets qui se fera un mois avant le festival, suivie du coaching en ligne avant la formation en pitch et présentation de projets culturels les quatre premiers jours du festival », a mentionné le Directeur général du Festival.

Il faut rappeler que l’idée du Festival selon le Directeur Exécutif, est de faire de Dubréka, une cité arts d’ici 2028, soit dix (10) ans après sa création. C’est pourquoi il est prévu à l’occasion de la conférence inaugurale, la présentation d’un plaidoyer aux trois (3) ministres notamment Alpha Soumah de la Culture, Dre Diaka Sidibé de l’Enseignement supérieur et Guillaume Hawing de l’enseignement pré-universitaireleur, ceci pour faciliter l’insertion de l’éducation artistique en milieu scolaire afin de donner des orientations claires aux futurs étudiants qui aspirent faire le département des arts, une fois à l’université.

Sâa Robert Koundouno

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