Faranah : guérisseurs et chasseurs traditionnels célèbrent leur fête traditionnelle

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La culture traditionnelle reste encore dans le cœur de bon nombre de guinéens. Chaque année, guérisseurs et chasseurs traditionnels célèbrent la traditionnelle fête « Djombeindai Arabalaban ». Une cérémonie au cours de laquelle ces adeptes du mythe africain valorisent leurs activités.

Cette année, ils sont nombreux à se retrouver à Nönöfè Sokoura, un district situé à 7 kilomètres du centre-ville de Faranah pour la célébration de cette fête annuelle. Sur les raisons de la célébration de cette fête, le Président de la confrérie des chasseurs de Faranah Lancinet Fofana explique : « Djombeindai Arabalaban est une fête traditionnelle que les chasseurs et guérisseurs traditionnels organisent chaque année. Au cours de cette retrouvaille, nous parlons unité et cohésion entre les membres de ces différentes confréries. C’est un moment pour nous de régler nos différends et échanger sur la question de satisfaction de la population. Nous ne venons pas ici pour faire du mal à qui que ce soit. « 

Pour sa part, le président de l’antenne régionale de la confrérie des chasseurs de Faranah, Aly Djan Camara a sollicité l’appui des autorités. « Nous sommes conscients que notre environnement se dégrade de jour en jour. Ce qui rend le travail du chasseur encore plus difficile. Nous avons ambitionné des projets de reboisement mais les moyens ne sont pas là. Nous demandons à nos autorités et le gouvernement de nous aider à avoir des projets de reboisement pour que nous puissions participer à la restauration du couvert végétal », a-t-il indiqué. Choisi comme nouveau président de la confrérie des guérisseurs traditionnels de Faranah, Moussa Songoya Camara a soutenu : « Je remercie tous les membres des confréries des chasseurs et guérisseurs traditionnels de Faranah pour le choix porté sur ma personne. La première ambition de mon bureau est de réorganiser la confrérie des guérisseurs traditionnels de Faranah. Aujourd’hui, quand quelqu’un a l’argent, il paye les fétiches et se réclame guérisseur traditionnel. Pourtant, c’est un mériter qui s’apprend, tout comme les autres métiers. Aujourd’hui les citoyens, surtout les malades ne savent plus que faire, où aller tout simplement parce qu’il y a assez de faux guérisseurs traditionnels qui continuent de salir les autres guérisseurs. Nous avons organisé des séances d’échange entre nous pour bien trouver solution aux problèmes des citoyens qui nous convoitent. »

Dans ce village de Sankaran, les chasseurs et guérisseurs traditionnels venus des communautés Djalonké, Sankaran, Kouranko et Woulada ont célébré leur fête sous le signe de la fraternité entre chasseurs et guérisseurs.

Lanciné Keita, depuis Faranah 

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