Evaluation du goubernement Goumou, inondation à Coyah, coups d’Etats en Afrique de l’Ouest… à Une des journaux
Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires, Le Lynx, L’indépendant, La Lance et L’observateur se sont intéressés à plusieurs sujets dont l’évaluation du goubernement Goumou, inondation à Coyah, coups d’Etats en Afrique de l’Ouest…
Dans sa parution numéro 1634 du 7 août 2023, l’hebdomadaire satirique Le Lynx a barré à sa Une : « Guinée : Evaluation du goubernement Goumou. Nanard sort ses résul-tares ! » Sur la question, notre confrère précise que « les résul-tares de l’auto-évaluation gouvernementale publiés le 3 août par le PM Nanard annoncent qu’un mystérieux ministère a totalisé zéro point ! Le colonel Doum-bouillant, obnubilé par la refondation et la rectification, usera-t-il de son Mamadimètre pour… Goumou les incompétences ! Il était 15h (la conférence de stress était annoncée à 13h), ce3 août, lorsque le PM Nanard Goumou est apparu à la Cellule de com du gouvernement (Kaloum), tiré à quatre épingles, aux allures d’un dirlo d’école qui s’apprête à dévoiler les résultats scolaires de ses élèves. Du 24 au 31 juillet, la Primature a été le théâtre d’un ballet de va et vient des membres du goubernement Goumou. Au nombre de 28 sur 29 (exception faite au mystère de la Défense), ces derniers y ont été soumis à une évaluation à mi-parcours (1er janvier-30 juin), conformément aux contrats de performance signés en début d’année, aux lettres de mission et aux PAO (Plans d’actions opérationnels). Au nom du principe de reddition des comptes et de redevabilité cher au colonel Mamadi Doum-bouillant… »
Pour sa part, l’hebdomadaire d’informations générales L’indépendant a, dans sa parution n°1553 du jeudi 10 août 2023 mis à sa Une : La France est-elle responsable de l’instabilité en Afrique de l’Ouest ? ». Sur la question, notre confrère écrit : « Le Niger est le dernier pays d’Afrique de l’Ouest où l’armée a pris le contrôle, après le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Tchad, tous d’anciennes colonies françaises. Depuis 1990, 78% des 27 coups d’Etat perpétrés en Afrique subsaharienne l’ont été dans des Etats francophones, ce qui amène certains commentateurs à se demander si la France-ou l’héritage du colonialisme français n’est pas à blâmer. De nombreux auteurs de coups d’Etat aimeraient certainement que nous le pensions. Le colonel Abdoulaye Maiga, nommé Premier ministre de la junte militaire malienne en septembre 2022, a lancé une attaque cinglante contre la France… »
Quant à L’observateur, il a dans son numéro 1165 du 7 août 2023 a mis à sa Une : «coup d’Etats en Afrique de l’Ouest. La CEDEAO joue sa crédibilité… » A propos, l’hebdomadaire écrit : « A quelques jours de l’expiration de son ultimatum, la CEDEAO a entamé des démarches pour contrer la junte nigérienne, afin de permettre le rétablissement du Président Mohamed Bazoum. Alors que les différents chefs d’Etats major des armées de la sous-région se réunissent à Abuja, du mercredi au vendredi fin de trouver un plan et une stratégie d’intervention militaire. Une mission de la CEDEAO est attendue ce mercredi à Niamey, afin de tenter une médiation de dernière chance. La délégation, rapporte « RFI », sera conduite par l’ancien président nigérian Abdulsalami Abubakar et comprendra également le sultan de Sokoto, Muhammadu Sa’adu Abubakar, considéré comme l’un des chefs religieux les plus influents du Nigéria. Il s’agit de la première tentative de médiation menée par l’organisation régionale au Niger depuis le coup d’Etat du 26 juillet dernier. Pendant ce temps, la junte militaire au pouvoir au Niger a annoncé la réouverture des frontières terrestres et aériennes avec l’Algérie, Burkina Faso, Mali, Libye et Tchad… »
De son côté, La Lance dans son numéro 1382 du 9 août 2023 a barré à sa Une : « Coyah : inondation à Bananeraie (Manéyah). Un mort et des dégâts importants ! Sur la question, le journal rapporte que « les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Conakry et ses environs ont fait des victimes dans la nuit du samedi au dimanche 6 août, dans la préfecture de Coyah, à 50 km à l’est de Conakry. La construction anarchique serait la cause de la catastrophe. Pas moins de 124 millimètres d’eau sont tombés sur Coyah entre le 5 et le 6 août. Les habitants du district Tanènè (Tafory) et Khalo, dans la commune rurale de Manéyah (zone appelée Bananeraie), préfecture de Coyah se sont réveillés sous les eaux dans la matinée du dimanche 6 août. La pluie diluvienne a fait un mort et des dégâts matériels importants : maisons et cours d’écoles effondrées, biens emportés par les eaux. Un pont qui relie la base vie d’une société chinoise à la commune urbaine de Coyah a cédé… »
A la semaine prochaine !