Elhadj Mamadou Sylla : « la promotion de la littérature a besoin de moyens, je suis déjà engagé dans ce sens… »

Elhadj Mamadou SYLLA : « la promotion de la littérature a besoin de moyens, je suis déjà engagé dans ce sens… Je ferai en sorte que les autres opérateurs économiques fassent comme moi »

En marge de la deuxième édition du FILID (Festival International de littérature de Dakar), El hadj Mamadou SYLLA a accordé une interview à des journalistes sénégalais et étrangers, dans sa résidence privée à Dakar.

Si le monde des affaires n’a aucun secret pour « SYLLA PATRONAT », la littérature, elle lui est toute nouvelle. Lui qui vient de faire ses premiers pas dans ce domaine se dit déjà trèssatisfait de sa participation au FILID, organisée du 26 au 29 juillet à Dakar. Ce fut l’occasion pour ce grand entrepreneur autodidacte de parler de sa nouvelle parution, intitulée« L’homme et son destin ». Un livre dans lequel, El Hadj Mamadou SYLLA, revient sur son propre parcours, ses débuts dans le milieu des affaires, ses relations avec les différents Chefs d’Etats de son pays, ainsi que ses propres engagementspolitiques. « Moi, j’ai fait une autobiographie, si demain, je ne suis pas là, grâce au livre, les gens sauront qui était SYLLA » ; a-t-il dit pour justifier la sortie de son livre. « Le livre, je l’ai donné aux opérateurs économiques guinéens, je leur ai dit de lire et de faire comme moi ». De cette manière, l’homme d’affaires pense que beaucoup de ses collègues africains pourront s’investir davantage pour la promotion de la littérature. La charité bien ordonnée commençant par soi-même, l’entrepreneur devenu écrivain ne veut pas se limiter en si bon chemin. « Bientôt, mon deuxième livre sera disponible, là-bas, je vais vous parler de mon domaine, c’est-à-dire les affaires, de milliards, de l’argent. Je vous dirai qu’est-ce qu’il faut pour être riche, où est-ce qu’il faut passer ? qu’est-ce qu’il faut monter… voilà ! là c’est mon domaine ». Comme si le destin a décidé de le suivre effectivement, MamadouSYLLA reçoit aussi des distinctions pour sa contribution à lapromotion de la littérature. En mai dernier, il a été désigné par L’Harmatan Guinée comme ambassadeur de la Guinée capitale du livre africain. Il dit considérer cela comme un « défi » et dit vouloir se donner les moyens pour le relever. « Pour le moment, je suis amateur en matière de livre, mais je peux être un bailleur de fonds, c’est important… parce que la littérature, comme tous les autres domaines, a besoins de moyens pour se développer » ; a dit El Hadj. Avec de pareils engagements, on peut se permettre de dire que la deuxième édition du FILID a engrangé des succès. Le FILID, il faut le rappeler s’est tenu cette année sous le thème « Patrimoine littéraire et écriture contemporaine ».

Au troisième jour de l’évènement, le nouvel écrivain a pris part à un panel au centre culturel Blaise Senghor, aux côtés d’éminents autres écrivains. Thème abordé « Ecrivain et citoyenneté, quel engagement ? »

Sékou SIDIBE