Criminalité : une fille de 11 ans violée et tuée à Dubréka

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Oumou Sylla, âgée de 11 ans, élève en 3ème année, a été violée et tuée a Dubréka, dans la journée du jeudi 3 août.
Le corps de cette innocente petite fille aurait été retrouvé dans une maison inachevée non loin de leur domicile. Lorsque notre rédaction a été informée de la situation, elle s’est rendue à la maison mortuaire à Dubréka. Là-bas, l’émoi est grand, toute la famille était encore déboussolée, triste et choquée. Amadou Camara, un membre proche de la famille, a expliqué comment ils ont vu le corps de la fille.

 

« Cette fille qui a été tuée devait voyager aujourd’hui pour le village. Donc on était sur les préparatifs de son voyage. Hier, de 11 heures jusqu’à 13 heures, elle était en train de regarder la télé chez moi ici, en ce moment même il pleuvait. Quand la pluie a cessé, sa tante paternelle avec qui elle était, lui a dit : ‘’Oumou, viens laver ton habit d’ici demain ça va sécher. Elle est partie pour laver son habit. Sa tante lui a dit, Oumou arrête ce que tu fais là, tu vas envoyer cet argent chez ta grande sœur sur la route pour qu’elle puisse aller au marché. Elle a laissé le linge, elle est allée là où elle a été envoyée en commission. C’est à son retour que ces mauvaises personnes l’ont croisée. Ils l’ont fait rentrer dans une maison inachevée. De 13 heures jusqu’à 14 heures, comme elle a duré, sa grande sœur aussi est revenue du marché, sa maman lui dit: ‘’M’ Mawa tu sais que Oumou doit laver ses habits, laver sa tête, se tresser, tu l’as emmenée avec toi au marché. Celle-ci a : non maman, je ne suis pas allée avec Oumou au marché, elle est revenue il y’a longtemps. Quand elle a dit ça, sa tante a directement eu peur, elle a commencé à la chercher, elle a crié, ce sont les cris-là même qui nous ont alertés. C’est ainsi je me suis rajouté à eux, on a commencé à la chercher. On a cherché partout, on ne l’a pas retrouvée. Quand on revenait, ma femme m’a demandé si on ne l’a pas vue, je lui ai dit non, on ne l’a pas encore vue. C’est ainsi elle m’a dit : nous avons vu une chaussure qui ressemble à celle de maman, mais peut-être c’est juste une ressemblance. Je lui ai dit d’accord nous arrivons là nous aussi nous allons regarder la chaussure-là. Quand je suis arrivé, accompagné de sa grande sœur aînée, elle a dit que c’était effectivement la chaussure de sa maman, celle que la petite portait. J’ai retiré la chaussure j’ai regardé, c’était à côté d’une maison inachevée de 3 chambres, salon, douche. C’est dans la douche qu’ils l’ont emmenée. Quand je suis entré dans la maison je suis resté à chercher je l’ai trouvée couchée, ligotée, elle était déjà morte. Quand je l’ai vue, je suis sorti en courant, je suis tombé, on est venu en courant à la maison ma femme et moi.  On a appelé les agents de sécurité, ils sont venus avec deux pickups. Ils sont venus faire le constat, mais ils n’ont trouvé aucune preuve qui prouve que c’est telle ou telle personne qui l’a tuée. Ils ont appelé les agents de la protection. Ce sont ces agents de la protection civile qui ont emmené le corps à Ignace Deen. Ça c’était hier. Mais depuis ce matin nous n’avons vu aucune autorité dans le quartier et nous non plus nous n’avons pas porté de plainte d’abord. », a-t-il relaté.

En larmes, Mariama Ciré Sylla, la tante paternelle de la fille, qui l’a hébergée après le décès se son père, explique sa peine : « On me l’a confiée, son papa est décédé. Comme ils sont nombreux avec leur maman, je suis allée la chercher, mais depuis qu’elle est venue ici, elle a toujours été docile, tout ce que je lui demande de faire, elle le fait. Elle ne m’a jamais désobéi. C’est moi qui lui ai donné l’argent, 10.000fg, d’aller donner à sa sœur, pour qu’elle puisse acheter un sac de voyage pour elle. Elle devait partir saluer ma maman qui la réclamait. Mais toute la journée d’hier, elle était contente. (…) elle a envoyé l’argent à sa grande sœur c’est au retour ils ont pris ma fille pour la mettre dans cette maison inachevée, je ne sais pas ce qu’ils ont fait d’elle. Quand je l’ai vue couchée, j’ai fait une crise, on m’a prise pour m’emmener à la maison ici. Je ne sais pas ce que nous avons pu faire à ces gens-là pour qu’ils tuent ma fille de cette façon. Les autorités n’ont qu’à  nous aider à voir clair dans cette affaire. »

Le corps de cette innocente petite fille se trouve à la morgue de l’hôpital Ignace Deen. Pour le moment, aucune disposition n’a été prise par rapport à son enterrement. Cependant, ses parents demandent aux autorités de les aider à mettre main sur les coupables de cet acte  horrible.

Christine Finda Kamano 

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