La décision du Président de la transition qui abolit les dispositions spéciales relatives aux Conseils de quartier ou de district conformément à la Loi Organique N° L/2017/N°0039/AN portant sur le Code Électoral Révisé, est diversement appréciée par des acteurs sociopolitiques du pays. Saluant cet acte des nouvelles autorités, à leur tête le Colonel Mamadi Doumbouya, le coordinateur du Front National pour la Défense de la Transition (FNDT), a indexé deux principaux partis politiques d’être responsables du retard quant à l’application de cette loi.
«Cette décision d’aller à la nomination des conseils de quartier n’a jamais été prise réellement. Quand on a fait les élections de 2010, la question est restée sur la table et il y a eu beaucoup de débats là-dessus. Finalement, un consensus bancal a été trouvé entre l’UFDG et le RPG. Et l’Assemblée nationale qui était acquise à la cause d’Alpha Condé et l’UFDG l’a adopté, mais l’application s’est toujours heurtée à d’énormes difficultés sur le terrain. Il a pratiquement été impossible, parce que cette la loi était devenue un jouet entre ces deux partis qui l’ont votée. Chacun voulait tout de suite récupérer un côté qui l’arrange, ce qui a donc fait qu’elle n’a jamais été appliquée», a confié Bogola Haba.
Quant à son avis sur cette décision, cet activiste a estimé que l’application ne souffrira cette fois-ci d’aucune entrave, vue que la transition est neutre. Et donc, donnera une voie libre quant au choix de ces conseils, même s’il a signalé par endroit, quelques difficultés qui pourraient caractérisées cette désignation.
« Nous sommes déjà d’accord que ça soit l’administration centrale qui choisit. Alors il faudra que dans la nouvelle constitution que cela soit clair que les chefs de quartier, de districts, ne soient pas des postes électifs. L’autre conséquence, c’est que ça réduit le nombre de postes électifs parce que nous avons eu des difficultés par rapport a l’élection communale. Si ça ne passe pas dans la constitution, le décret qui à été pris, peut faire aussi l’objet de discussions qui devront notamment être évoquées dans la constitution et que le référendum avant l’adoption alors ça sera définitive afin cette question soit pour de bon», a-t-il souhaité.
Sâa Robert Koundouno
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