AN50 de l’Unamaci : tapis rouge pour le président de l’AMG qui salue le combat de l’institution en faveur de la justice
L’Union Nationale des Magistrats de Côte d’Ivoire (Unamaci), une association syndicale ivoirienne dédiée à la défense de l’indépendance du pouvoir judiciaire et aux intérêts matériels et moraux des magistrats de Côte d’Ivoire, vient de souffler les cinquante bougies de sa création. Cet anniversaire a été célébré en grande pompe le samedi 29 juillet dernier dans un réceptif hôtelier d’Abidjan.
Fondée en 1973, l’UNAMACI a parcouru un long chemin durant ces cinq décennies, devenant une force incontournable pour promouvoir et protéger le pouvoir judiciaire en Côte d’Ivoire et au-delà de ses frontières.
Historique, cet événement a connu la présence de presque tout le gotha du système judiciaire ivoirien et de l’espace francophone africain. La Guinée y a été représentée par Mohamed Diawara, président du Conseil d’Administration de l’Association des Magistrats de Guinée (AMG). Il a mis à profit cette prestigieuse cérémonie pour magnifier les liens qui unissent l’AMG et son homologue de l’UNAMACI au sein du Groupe Africain de l’Union Internationale des Magistrats. Ces associations partagent des objectifs communs et œuvrent ensemble pour promouvoir l’indépendance du pouvoir judiciaire dans les pays membres de l’Union.
En reconnaissance de cette collaboration fructueuse, le Comité exécutif de l’UNAMACI a décerné un diplôme d’honneur au président Mohamed Diawara, soulignant ainsi l’importance du partenariat entre les deux institutions.
Pour l’immense honneur qui lui a été fait d’être invité à cette célébration du cinquantenaire de l’UNAMACI, le PCA de l’AMG n’a guère manqué d’exprimer, au nom de l’ensemble des magistrats de Guinée, sa profonde gratitude à ses hôtes. Il également vivement salué l’engagement sans faille de cette association pendant ses cinquante années d’existence. Tout en soulignant que l’UNAMACI ne s’était pas contentée de défendre l’indépendance du pouvoir judiciaire en Côte d’Ivoire, elle avait aussi contribué au rayonnement des idéaux communs dans d’autres pays tels que la Tunisie, l’Israël et le Mali.
« Vous conviendrez avec moi que c’est dans d’autres Etats, notamment la Tunisie, l’Israël, le Mali que j’ai eu l’immense honneur de rencontrer mes aînés, tous magistrats ivoiriens, Madame Fatoumata Diakité, Présidente d’honneur de l’Union Internationale des Magistrats (UIM) et Présidente du Comité exécutif de l’UNAMACI, Madame Marcelle Kouassi, Présidente du Groupe africain de l’Union Internationale des Magistrats et vice-présidente de l’UIM, et Messieurs N’dri Mathurin, Président de chambre à la Cour de Cassation, Secrétaire général de l’UNAMACI et Koné Wawota Justin, Conseiller Technique au Cabinet du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’homme. A cet égard, les efforts de l’UNAMACI ne peuvent passer inaperçus. C’est pourquoi à ce jour symbolique marquant sa création, je trouve opportun de rendre hommage à tous ses membres, leur exprimer toute ma gratitude pour leur confiance et toute ma satisfaction pour leur détermination inestimable pour le rayonnement des idéaux qui nous unissent », a déclaré M. Diawara qui a tenu rendre hommage à tous les membres de l’UNAMACI pour leur dévouement en faveur la promotion du pouvoir judiciaire.
Le Représentant de l’AMG a également rappelé une citation du philosophe chinois Confucius, soulignant que l’âge de cinquante ans marque le début d’une deuxième vie, plus belle et plus intense que la première. En cela, il a encouragé l’UNAMACI à saisir cette opportunité exceptionnelle pour continuer à contribuer de manière significative à la défense et à la promotion du pouvoir judiciaire : « Pour terminer, qu’il me soit permis de rappeler cette assertion du célèbre philosophe chinois Confucius: ‘’On a deux vies. La deuxième commence quand on réalise qu’on n’en a qu’une.’’ Et je suis convaincu que 50 ans, l’équivalent d’un demi-siècle, est l’âge idéal pour entamer sa deuxième vie, encore plus belle et plus intense que la première. Je veux tout simplement dire qu’il est temps de saisir cette chance exceptionnelle pour contribuer davantage au rayonnement de l’UNAMACI ».
Par ailleurs, il est important de préciser que l’UNAMACI, à ce jour, dispose d’un réseau de plus de quatre-vingt (80) associations sœurs reparties sur les cinq (05) continents.
Eu égard aux liens qui unissent l’UNAMACI et l’Association des Magistrats de Guinée, en termes de promotion, de protection et de sauvegarde du pouvoir judiciaire dans les pays membres du Groupe Africain de l’Union Internationale des Magistrats, le Comité exécutif de l’UNAMACI n’a pas manqué de décerner à l’AMG un diplôme d’honneur et un trophée des 50ans remis à son Président, Mohamed DIAWARA.