Respect de 24 mois de transition: « ils ne peuvent pas dire que ce qu’ils ont fait est imprécis» (Gaoual)

La crainte autour du respect du chronogramme de 24 mois pour un retour à l’ordre constitutionnel est une réalité chez bon nombre de citoyens.

Le porte-parole du gouvernement lors de son compte rendu du jeudi 06 Juillet a clairement affiché sa sérénité face à cette situation.
Pour lui, la rencontre de la CEDEAO prévue 09 juillet à Bissau pour évaluer le processus du retour des civils au pouvoir en Guinée, au Mali et au Burkina Faso ne touche aucunement son pays.

«Le calendrier des élections de la transition en Guinée a été acté par la CEDEAO, alors ils ne peuvent pas dire que ce qu’ils ont fait est imprécis. Sinon, Il y a un problème. On n’a pas fait un calendrier qu’on a imposé à la CEDEAO. Quand on dit 24 mois, c’est phasé… », a indiqué Ousmane Gaoual Diallo.

Concernant l’inquiétude des observateurs sur l’évolution des reformes vis-à-vis des mesures de transparence budgétaire en Guinée, le CNRD s’en félicite.

« La Banque mondiale n’a pas dit que c’est ce qui se faisait avant. Elle a dit qu’elle apprécie cette transparence budgétaire, elle apprécie la rigueur. Elle a bien dit que c’est une note qui date du processus 2022. L’Etat est une continuité mais est-ce qu’en 2021 quand on est arrivé en septembre, à la fin de l’année, on a eu la même note? On aurait pu l’avoir en 2021. Chaque année, ils font des notes, on n’a pas eu en disant que c’est sanctionné 2019.. C’est en 2023 en mentionnant que ça couvre 2022», estime Gaoual.

Et parlant de garantie, il a dit ceci:  «l’Etat a fait ses preuves dans la transparence de la transition. Que ça inquiète les gens c’est tout à fait légitime mais on n’a rien à prouver. Il faut le faire et puis on déroule . On ne va pas se réveiller chaque matin et tenir des discours pour rassurer Paul et Pierre. Il y aura toujours des sceptiques et c’est bien comme ça».