Kounsitel : plus de 160 millions de fg sont partis en fumée dans un incendie au marché central
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Dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 juillet, aux environs de 4 heures du matin, trois (3) boutiques remplies de marchandises sont parties en fumée à Kounsitel, dans la préfecture de Gaoual. Même si pour le moment on ignore l’origine de cet incendie, on apprend qu’au moins deux boutiques ont été entièrement consumées, faisant des pertes estimées à plus de 160 millions de francs. Joint dans l’émission Grand débat de la radio Gpp fm ce jeudi 13 juillet, Mamadou Bailo Barry, l’une des victimes, nous est revenu sur le sinistre.
« Le mardi aux environs de 4 heures du matin, j’ai entendu du bruit autour de ma boutique. Au début, j’avais cru que c’était la pluie. Je me suis levé pour aller vérifier, j’ai réveillé mon ami pour m’accompagner. Comme le bruit était de plus en plus fort, j’ai cru que c’était des bandits qui sont venus pour cambrioler ma boutique. Quand nous nous sommes approchés de la porte, avec la chaleur qui s’y dégageait, j’ai compris que c’était un incendie. Ma boutique était très bien fermée, avec six cadenas. Quand j’ai ouvert la porte, j’ai trouvé que tous mes biens étaient déjà consumés. C’est au total trois boutiques qui sont touchées par les flammes. Malheureusement dans ma boutique rien n’a été sauvé. J’avais à l’intérieur un montant de 60 millions de fg, la valeur de ma marchandise est estimée à 80 millions de francs guinéens et mon voisin quant à lui il a perdu 25 millions dans sa boutique », explique Mamadou Bailo Barry.
À la question de savoir, qu’est-ce qui a été à l’origine du brasier, notre interlocuteur parle d’un incendie criminel.
« L’incendie n’est pas d’origine électrique, ici à Kounsitel on n’utilise que des groupes électrogènes à 01 h du matin on les éteint. Pour moi, c’est criminel c’est quelqu’un qui met le feu sur nos boutiques. J’ai perdu tous mes biens. Je demande au gouvernement et aux personnes de bonne volonté de me venir en aide, car j’ai perdu tous mes biens. L’argent ne m’appartient pas , je travaille pour des tiers, d’autres aussi qui travaillent dans les mines d’or m’ont confié leur argent », ajoute Mamadou Bailo Barry.
Tidiane Diallo