Cette année, contrairement aux années précédentes, les vendeurs de bétail, installés aux abords des rails sur le tronçon Cosa-Cité, au quartier Simbaya, ont enregistré une vente considérable, nous apprend-on sur les lieux. À en croire responsables et vendeurs, cette fois-ci, il n’y a pas eu assez de difficultés, il n’y a pas eu non plus des morts de bétails lors du transport puisque la route est bonne. Et sur les lieux de la vente, aucun vol, aucun brigandage n’a été enregistré.
Trouvé sur un hamac, dans la matinée de ce samedi 1er juillet, Thierno Sakoba Barry responsable des vendeurs de bœufs à Simbaya gare explique leur quotidien. « Nous avons passé une fête paisible, il y a eu la vente et il y avait des prix différents en fonction de la taille des moutons et des bœufs…Mais il reste beaucoup de bœufs et à ce stade il faut qu’on cherche une limite pour pouvoir revendre le restant avant d’emmener des bœufs à nouveau. Il n’y a pas une possibilité de ramener certains à l’intérieur c’est raison pour laquelle nous allons observer 2 semaines à 1 mois sans emmener une nouvelle marchandise, parce si on les ramène beaucoup vont mourir », explique ce responsable.
Pour sa part et contrairement aux vendeurs de bœufs, Lamara Bah, vendeur de moutons, trouvé sous une cabane et visiblement très content a martelé que cette année contrairement aux années antérieures tout s’est très bien passé. « Nous remercions Dieu, nous avons vendu et les gens ont acheté aussi, il nous reste un peu et le peu qui reste on ne peut pas ramener ça à l’intérieur du pays. C’est les moutons du Mali qui restent et on ne peut pas ramener ça au Mali donc nous allons nous débrouiller pour les vendre ici même s’il faut diminuer le prix ».
Poursuivant, Ibrahima Touré, vendeur de moutons et membre du bureau de Simbaya gare, a fait savoir qu’au début ils ont rencontré quelques difficultés mais au fur et à mesure ces problèmes se sont dissipés à l’approche de la fête et l’affluence des acheteurs. « Il y a eu une grande vente, les clients ont acheté beaucoup de moutons et des bœufs, mais il en reste. Mais les moutons qui restent c’est ceux venant du Mali. Cette année, il n’y a pas beaucoup de moutons guinéens et nous ignorons les raisons. Et les moutons maliens qui restent nous avons espoir que peut-être dans 1 à 2 semaines nous pourrons les revendre ».
Pour finir, Ibrahima Touré plaide les autorités guinéennes particulièrement le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage de les assister pour trouver un point d’adduction d’eau potable pour les bétails.
Mamadou Yaya Barry