Le comité de pilotage du projet d’appui au perfectionnement de l’administration publique (PAPAP) a tenu sa première réunion, à Conakry, ce vendredi 21 juillet 2023. Une initiative du ministère du Travail et de la Fonction publique, pilotée par Expertise France.
L’objectif global du projet est de renforcer l’administration guinéenne en améliorant la qualité et les compétences de ses agents publics femmes et hommes, en la dotant d’un organisme de formation continue robuste, durable et performant. Sur financement de l’Agence française de développement avec un coût de 1300 000€ sur une durée de 24 mois (2023-2025).
Selon le président dudit comité et secrétaire général du ministère de Travail et de la Fonction publique, Aboubacar Kourouma, ‘’il était question de présenter le projet en ces différentes composantes. Présenter le rapport d’étape ; présenter les activités qui ont été réalisées et celles en cours. Présenter et valider les plans d’action opérationnels des différentes composantes. Et, à voir s’il y a éventuellement des difficultés dans la mise en œuvre de certaines composantes pour que nous en tant que comité de pilotage nous puissions agir pour lever d’éventuels obstacles à la mise en œuvre des différentes composantes ».
Et de rappeler ceci : « Tous ceux qui aspirent à gérer la fonction publique doivent normalement passer par l’INFP, donc nous voulons, comme ça se fait dans certains pays, que l’élite de l’administration publique guinéenne soit désormais formée à l’INFP ».
Sérégbè Keïta, cheffe du Projet d’appui au perfectionnement de l’administration publique (PAPAP) a affirmé : » Ce qu’il faut retenir, il y a 600 cadres sui seront formés à travers le pays. C’est un projet qui va être délocalisé, qui va servir à former 600 cadres dans les quatre (4) régions naturelles de la Guinée. Donc, on va déployer sur Kindia, Labé, Kankan et Nzérékoré. Ça sera reparti par quota, soit 150 cadres intermédiaires des chefs de sections et des chefs de divisions dans ces régions-là. Parce que le ministère a identifié que le besoin de formation des cadres intermédiaires s’impose surtout à l’intérieur pour pouvoir donner plus d’opportunités au public à l’intérieur du pays d’être plus servi par les cadres. Surtout, l’innovation dans ce projet, c’est surtout la prise en compte des personnes vivantes avec les handicaps. Et ça, c’était une préoccupation majeure pour pouvoir atteindre l’équité au sein des services. Surtout, il y a un module qui va être dispensé : c’est le module qui concerne l’éthique ».
Elisa Camara