Orange Guinée, à travers son programme Maisons digitales, vole au secours des femmes dans des situations précaires, de l’ONG Wafrica Guinée

Pour améliorer leurs conditions de vie en réalisant un projet personnel, quatre(4) femmes ayant suivi une formation en entreprenariat au sein de l’ONG Wafrica Guinée, ont bénéficié chacune des mains d’Orange Guinée, d’une somme de 2000 euros, équivalent de 18 millions de francs. Cette remise a été faite ce jeudi, 1er juin, dans les locaux de la maison digitale située à Hamdallaye.

Amina Abou Khalil, administratrice générale de la fondation Orange Guinée donne des détails sur les critères à remplir pour être parmi les femmes à accompagner.

« Pour les retenir, il faudrait que ces femmes soient inscrites parmi les cohortes des maisons digitales. Il faut qu’elles soient régulièrement dans les maisons digitales, qu’elles aient bénéficié  d’une certaine formation durant laquelle elles peuvent peaufiner ou affiner leurs rêves,  leurs projets. Ensuite,  avec le concours du partenaire en l’occurrence ici Wafrica, elles élaborent leurs projets. Un comité composé de plusieurs personnalités se réunit  et débat. C’est un jury qui se réunit qui débat en regardant principalement la situation sociale de la personne qui porte le projet. Sa vision, l’impact qu’elle a derrière. C’est à partir de ces différents critères que le comité décide qui va recevoir une enveloppe ou pas « ,  a-t-elle indiqué.

Pour sa part, Fatou Souaré Hann directrice exécutive de l’ONG Wafrica Guinée, structure où évoluent les bénéficiaires de cet accompagnement  est revenue sur le plan à suivre pour mieux gérer ces fonds.

« Depuis quelques années, on est en partenariat avec la Fondation Orange sur les prix,  qu’on appelle coups de cœur aux féminins. Il s’agit de booster des projets personnels des femmes qui ont vraiment eu des parcours difficiles s’il faut le dire. Et qui méritent vraiment d’être aidé pour améliorer l’entreprise ou bien le projet dans lequel elles se sont déjà investies avant qu’on arrive.  Ce n’est pas des gens qui commencent quand on arrive. C’est des gens qui se sont déjà investis, qui se sont beaucoup battus et à qui on donné un coup de pouce. Et c’est un peu le coup de cœur féminin,  parce qu’on sait combien de fois ces femmes sont courageuses, valeureuses, et se battent tous les jours pour leur famille, pour leur  communauté, pour la société… Nous souvent,  nous leur proposons des plans.  Des plans très simplifiés où elles vont découper leur projet en plusieurs étapes. A chaque étape, il y aura un montant,  après chaque montant,  il y aura ce qu’on appelle une inclusion financière. L’inclusion financière se fera comment ? Non seulement par de la formation d’abord,  comment mieux gérer les fonds,  comment connaître combien de fonds on a, pour ne pas mélanger l’argent qui va dans la famille et l’argent qui va dans le commerce. Ensuite  c’est l’épargne.  Et pour faire de l’épargne, il faut avoir un endroit où épargné et sécurisé ces fonds. Pour ce faire on les aides à obtenir des cartes d’identités pour celles qui n’en ont pas et ouvrir un compte. Un compte soit dans une institution micro finance,  soit avec les institutions miby Money une manière pour elles de sécuriser leurs fonds. Cet accompagnement dure une année,  et pendant une année on fait le renforcement des capacités, de l’accompagnement au petit entreprenariat,  on leur apprend à faire de l’épargne et après à réinvestir le fonds de leur entreprise pour faire grandir l’entreprise assez progressivement(…) », a indiqué Fatou Souaré Hann

Christine Finda Kamano

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