Le président du conseil national de la diaspora malienne vent débout pour l’adoption de la nouvelle Constitution
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Mohamed Cherif Haidara, le président du conseil national de la diaspora malienne (CSDM) a tenu une conférence de presse à l’imposant palais de conférence de Bamako(CICB) devant les journalistes nationaux et internationaux.
Une conférence de presse au cours de laquelle, il a invité toute la diaspora dans les 24 pays à voter massivement pour la nouvelle constitution, le nouveau Mali (Mali Koura).
Dans le même d’idée, il a invité le gouvernement à prendre cette initiative pour faire passer le Mali dans une nouvelle République. Il a ensuite interpellé les maliens à continuer à s’opposer à l’article 46 de la nouvelle constitution.
« On ne peut jamais avoir le nouveau Mali sans cette nouvelle constitution. J’en appelle à la diaspora dans tous les 24 pays à sortir massivement pour dire Oui à la nouvelle constitution », dit-il.
Poursuivant, il a rappelé que le CSDM était farouchement opposé à l’article en question : « Nous étions farouchement opposés à l’article 46 de la nouvelle constitution. Lorsque vous regarder cet article qui stipule que : ‘’Pour être candidat, il faut renoncer à sa double nationalités’’. Pour nous, c’est une façon de discriminer un malien. Je me suis levé et nous avons montré notre mécontentement au président de la République. J’ai été saisi de la mise en place d’une commission. Une commission de 50 personnes a été mise sur place dont un représentant du CSDM. Ils ont travaillé et nous avons eu des acquis. Vous savez, un malien sur trois vit à l’extérieur, nous aurons des députés à l’Assemblée nationale. Mais on ne peut pas refuser de voter à cause de l’article 46. Nous allons continuer le combat après l’adoption de la nouvelle Constitution », affirme-t-il.
Le nouveau Mali n’est possible que si nous passons à la 4ème République, insiste-t-il. Plus loin, le richissime homme d’Affaires et président de la diaspora malienne s’est inscrit en faux contre toute personne qui dit que cette Constitution n’a pas fait l’objet d’un long débat.
« Je m’inscris en faux. Cette constitution a été transcrite dans 14 langues nationales. Donc j’appelle toute la diaspora à dire Oui. Bientôt je serais à Conakry pour parler avec vous après l’adoption de la Constitution… »
Moussa oulen Traoré
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