Kagbélen (Dubréka) : une femme a failli être tuée par son mari la nuit, la raison pourrait vous étonner
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La femme en question s’appelle TY, une des filles d’un célèbre artiste guinéen.
L’histoire s’est passée à Kagbélen village, dans la commune de Dubréka.
Nous avons rencontré cette dame au bord de la route seule, alors qu’elle sortait d’une clinique privée. Avec des blessures fraîches sur son corps, visibles sur son bras gauche, des points de suture sur le visage, du menton jusqu’au niveau de son oreille, sa chemise en main, le pagne attaché à la poitrine, sans chaussures.
Interrogée, elle nous a fait savoir que c’est son mari qui l’a battue parce qu’elle aurait refusé de se faire « doigter » par ce dernier.
« C’est mon mari qui voulait me tuer. Vous avez vu mes blessures ? Il m’a battue à mort, il voulait m’égorger, il m’a poignardée. Seulement parce que j’ai refusé qu’il me doigte. Il n’est plus viril, il est impuissant au lit, donc il ne peut plus me satisfaire. Il veut à chaque fois me satisfaire avec ses doigts. Comme j’ai refusé de le faire, il a attendu que je m’endorme, il m’a fait ce que vous voyez-là [elle montre son bras et sa joue]. Nous sommes mariés, nous avons fait plusieurs années ensemble et avons deux enfants. Je suis la fille de… Je suis venue seule à l’hôpital, les médecins ont cousu ma blessure au niveau de ma joue. Comme mes parents ne sont pas venus, ils ne m’ont pas donné de produit, moi aussi je suis sortie de l’hôpital. Mon mari et moi vivons dans la cour d’un colonel, ami de l’actuel président de la transition
C’est lui qui a appelé les policiers pour venir chercher mon mari. Il est déjà à la police, il s’appelle Papus ».
Une des voisine de la dame de révéler :
« c’est son mari qui l’a battue, il voulait vraiment la tuer, nous ne savons ce qui les oppose, mais nous avons juste vu TY couchée et elle saignait. Tous les deux sont des ivrognes, ils sont logés chez le colonel ».
Pour plus de précisions, nous nous sommes rendus au domicile de l’officier, TK .
Sur les lieux, pas assez d’information puisqu’on a même pas pu eu accès à la cour et la femme a même été interdite d’y entrer en notre présence. Cependant, un des policiers assis derrière la cour pour prendre la garde nous a juste dit que c’est effectivement son mari qui l’a frappée. Tout en indiquant que l’homme en question serait dans les mains des autorités de Dubreka.
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