En réaction à l’accusation de détournement des 5 millions d’euros, par l’ex-ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel, Zenab Dramé, l’Agence Française de Développement a commandité un audit dont le rapport publié en mai 2021, disculpe l’ancienne ministre des accusations portées contre elle.
Face à cette situation, l’accusateur, en l’occurrence, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, devrait œuvrer pour rétablir l’honneur et la dignité de dame Zenab, en mettant à la disposition du public ces informations capitales pour les deux paties. Une telle démarche aurait permis à l’Etat de rassurer les justiciables de l’impartialité du gouvernement dans le cadre de la lutte enclenchée pour la moralisation de la chose publique. Cette démarche ayant fait défaut, il est normal et logique de comprendre le courroux du Président de la transition contre son gouvernement qu’il accuse de l’opposer au peuple. En tout état de cause, ce rapport qui vient compléter d’autres pièces à conviction mis à la disposition du CRIEF prouvent à suffisance que les accusations de détournement portées contre Zenab Dramé, relèvent d’une simple cabale ayant pour but de ternir l’image ou souiller l’honneur et la dignité de cette dame
Dorénavant il revient à CRIEF de mériter la confiance du peuple et celle du Président de la Transition en prononçant le non-lieu dans cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le pays.
LEC