Retrait des FVG des pourparlers : « c’est parce que leurs féticheurs n’ont rien pu contre le CNRD » (Bogola Haba)
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Sous l’égide du Premier ministre, Dr Bernard Goumou, le Gouvernement de la transition a engagé des discussions avec les Forces vives de Guinée, sous la supervision des leaders religieux. Après quelques pourparlers sans suite, des acteurs sociopolitiques ont, dans un communiqué rendu public dans la soirée du vendredi, signé leur retrait pour non satisfaction. Une décision que le coordinateur national du Front National pour la Défense de la Transition qualifie de zizanie, dont l’objectif est de désunir les forces de sécurité par l’entremise des féticheurs.
« Il faut tout d’abord tenir à préciser que la charte de la transition dit que c’est l’ensemble des acteurs sociopolitiques qui constitue des forces vives. Et aujourd’hui trois (3) leaders de ce groupe ne peuvent pas se donner ce titre et que la presse accepte cela. Les autres continuent à discuter avec le Premier ministre à Donka. Pour Cellou Dalein Diallo, Sidiya Touré et Alpha Condé, ceux-ci ne sont pas des forces vives. Il ne faudrait donc que l’opinion arrive à faire de l’amalgame en les considérant comme étant les forces vives», a confié Bogola Haba à Mediaguinee.
Poursuivant, le coordinateur du Front National pour Défense de la Transition ( FNDT), a laissé entendre que ce retrait des FVG des pourparlers ne l’étonne pas. D’ailleurs, selon lui, l’essence même de la transition en cours est la justice et l’adhésion populaire qui est derrière depuis le 05 septembre. Plus loin, il a magnifié cette capacité des militaires à pouvoir poser des choses exceptionnelles pour que des puissants d’hier soient sujets de droit, capables de répondre à une convocation de la justice. « C’est pourquoi les forces vives ont créé toutes les rumeurs avec des féticheurs et blogueurs pour tromper l’opinion nationale, parce que les Guinéens croient à toutes ces choses. Il fallait donc créer la zizanie au sein des forces de sécurité en utilisant des féticheurs afin de les désunir comme ils avaient fait au temps du capitaine Moussa Dadis Camara. Et comme ça n’a pas marché, c’est pourquoi ces leaders ont été obligés de se retirer de ces pourparlers», a-t-il indiqué.
Sâa Robert Koundouno