Procès du 28 sept. « Il y a une complicité qui ne dit pas son nom pour charger certains accusés » (avocat de Tiégboro) 

S’adressant à la victime qui déclare son client comme l’épicentre du massacre, l’avocat a dit : »Il y a une complicité qui ne dit pas son nom pour charger certains accusés. Pourquoi vous remettez en cause ce que vous avez dit devant  les juges d’instruction contrairement à ce que vous dites ici?. Pourquoi vous m’avez pas eu la même attitude devant le juge d’instruction?. Pourquoi vous chargez certains accusés au profit d’autres?. Mais est-ce que vous savez qu’il y a une justice divine? »

En réponse, la victime qui dit avoir perdu deux de ses dents et une somme de 500 mille francs guinéens lors du massacre, a réitéré ne jamais protéger qui que ce soit.

« Je n’ai pas changé de propos, tout ce que j’ai dit devant les juges d’instruction, c’est ce que j’ai réitéré ici. Tiégboro est là, il sait ce que je dis est vrai. Nous savons qu’il y a une justice divine. Et, nous la connaissons plus que ceux qui nous ont fait du tort. J’ai vu Tiégboro dans l’enceinte du  stade. Et quand  il nous a vus, il a dit Dalein, c’est toi ça? Je t’ai pas dit d’aller  sensibliser les autres. Tout ce que tu vas voir ici, c’est toi qui l’a cherché.Tiégboro était avec ses hommes parmi lesquels il y avait un béret rouge. J’ai aussi vu Toumba, avec un groupe de bérets rouges. Quand ils sont arrivés, Toumba est venu faire appel aux leaders. Quant aux autres bérets rouges, ils nous aggressaient.Moi, je n’accuse pas quelqu’un. Ceux qui nous ont causé du tort, c’est Tiégboro qui les a renvoyés ».

Au moment où nous mettions cet article en ligne, l’interrogatoire du 1er responsable des gardes du corps de Dalein, continue avec la défense devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry.