Mohamed Bamba Camara, DG SNABE: « les ambassades nous ramènent des listes où nous avons des étudiants qui sont décédés »
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Invité ce lundi 1er mai dans l’émission « On Refait le Monde » de Djoma Média, le Directeur Général du service national des bourses extérieures a profité de l’occasion pour s’exprimer sur la problématique ou les difficultés dans le payement des bourses des étudiants guinéens à l’étranger.
À en croire Mohamed Bamba Camara, c’est un problème qui a toujours existé. Et
étant ancien boursier, il a fait savoir que cette situation a toujours existé et que lui-même avait vécu un tel scénario.
À date, il précise que ce n’est nullement pas une question d’argent.
« Aujourd’hui nous avons une situation que nous avons analysée, il y a un processus qui est là qui suit son cours. La première phase communiquée auprès des étudiants qu’on a achevée aujourd’hui c’était d’assainir ces listes. Il faut savoir chaque fois qu’on a fait les opérations de payement on s’est retrouvé dans des situations où beaucoup de personnes sont oubliées de façon indue. Cette fois-ci on nous dit qu’il y aura un contrôle vous serez responsable de ce qui est payé. Nous avons des listes qui ne se basent sur rien, qui n’ont aucune base solide pour le payement des étudiants. Est-ce qu’il faut continuer à payer ou pas ? Nous nous avons fait le choix parce que les responsabilités doivent être engagées pour dire qu’il faut assainir », a-t-il laissé entendre.
Poursuivant, le DG du SNABE révèle qu’il y a plusieurs centaines d’étudiants guinéens dits des boursiers mais qui n’existent pas sur leur base de données. « La liste qu’on avait lorsqu’on était venu on était aux alentours de 2000 étudiants, la 1ère année parce qu’on a pris le train completrment en marche on a eu 1487 étudiants boursiers connus. Avec ce nombre on a continué encore l’analyse des listes on s’est aperçu qu’on avait pas 1487 boursiers. Pendant des années il s’est avéré que des étudiants arrivaient dans les pays (par des curcuits que j’ai connus en mon temps) alors qu’ils n’étaient pas des boursiers mais d’une année à l’autre ils se sont retrouvés sur l’état de paye »
Pour finir, Mohamed Bamba Camara annoce des actions fortes concrètes pour régler ce problème. « Il faut aller dans la seconde phase qui est de faire un contrôle physique lors des payements (…) Nous avons lancé une application pour permettre aux étudiants boursiers de s’inscrire pour qu’on ait des filiations, les dates de naissance pour que ça soit facile lorsqu’on va venir pour l’enrôlement biométrique qu’exigent les autorités. Ce travail nous ressort plus de 1300 étudiants qui estiment qu’ils sont boursiers, il y a un problème. Nous en attribution des bourses nous sommes à 820 étudiants. On demande aux ambassades voilà nous avons 820, vérifiez si tous les étudiants en situation de classe dans votre circonscription sont inscrits, les ambassades nous ramènent des listes où nous a avons des étudiants qui sont décédés, où nous avons des étudiants qui n’ont jamais quitté la Guinée ».
Mamadou Yaya Barry