Venu célébrer en ce 3 mai la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème: « Façonner un avenir des droits : la liberté d’expression, clé de voûte des droits humains » avec les hommes et les femmes de médias dans la salle du 25 août, de la Haute autorité de la Communication (HAC), le Premier ministre (PM) n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer certaines tares de la presse nationale.
Sur un ton ferme, Dr Bernard Goumou a rappelé que la liberté d’expression est la clé de voûte de toutes les libertés et droits. Pour lui, célébrer cette journée est sacré.
« Il est vrai que la trajectoire que notre histoire a connue est faite des courbes, mais il faut reconnaître que depuis le 5 septembre 2021 une nouvelle page de l’histoire s’écrit en termes de respect des droits, de la justice et des libertés dont celle de la presse. Depuis 2 ans, notre position au classement, au respect de la liberté de presse s’est nettement améliorée par rapport au passé. Le gouvernement est encore déterminé à faire plus d’efforts en termes de protection et de garantie de l’exercice de la profession de journaliste. Les progrès substantiels et les attentions des autorités de transition, auxquelles certains viennent de faire référence, sont pour le président de la transition une obligation. En ce qui concerne l’association des hommes de médias à des hautes missions administratives en Guinée et à l’étranger, nous comptons en faire davantage afin de mieux porter la voix de la Guinée et défendre son image dans le monde entier », dit Dr Goumou.
Poursuivant, le chef du gouvernement de la transition a rassuré par ailleurs qu’ils (les dirigeants) sont attachés à la liberté et à la circulation libre de l’information.
« Les gouvernants que nous sommes, bien entendu nous apprécions les critiques de l’action publique, mais les critiques doivent être objectives et constructives. C’est cela le professionnalisme dans le traitement de l’information ou dans l’analyse des faits d’actualité. Sous votre contrôle, je parle bien du respect de l’éthique et de la déontologie. Quand vous observez un journaliste qui utilise sa plume, son micro, pour dénigrer, dépeindre un chef de l’Etat, je pense que cela est inacceptable. Pire, attaquer sa vie privée, la vie de sa femme, la vie de sa mère et de ses enfants, pour nous et pour vous, cela doit être inacceptable. Quand vous voyez des journalistes qui se mettent dans le manteau des hommes politiques, qui sont payés par des pots-de-vin pour décrédibiliser un homme politique, pour nous c’est inacceptable… », fulmine-t-il.
L’ONG Reporters sans Frontières (RSF) a classé cette année la Guinée 85è sur 180 pays évalués, perdant ainsi une place.
Mamadou Yaya Barry
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1 commentaire
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Ce faux premier ministre des mutins est un prisonnier ambulant.
Quand ça va peter,lui il sera pris.
Il ne faut pas le laisser fuir. Il faut le prendre et le corriger.