Gouvernance d’entreprise : le CJD renforce ses membres en financement alternatif et classique

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Participer au développement du pays en contribuant à la promotion de l’entrepreneuriat et défendre les intérêts des entrepreneurs, est l’une des visions du Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprises (CJD). C’est dans cette optique qu’un panel a été organisé ce samedi, 27 mai dans un réceptif hôtelier de la place. Objectif, parler de financement alternatif et classique aux jeunes entrepreneurs afin de les outiller en information portant sur des solutions disponibles, notamment le financement mais aussi la gouvernance d’entreprise.

Ces échanges autour d’une plénière ont connu la participation d’une trentaine d’entrepreneurs ( hommes et femmes). Près de deux heures durant, les discussions ont porté sur les notions de nouvelles formes de financement, à travers un panel animés par deux représentants d’entreprises évoluant dans le financement, notamment Akiba une micro finance et MBM qui est un fond d’investissement. L’idée est de les outiller aux métiers de dirigeants, en les aidant à bénéficier des formations qui répondent aux standards internationaux et qui puissent impacter positivement leur environnement et leur écosystème économique.

« Nous organisons ces séances de formations pour permettre à chacun de nos jeunes entrepreneurs de pouvoir gérer son entreprise, parce que notre objectif est de permettre aux dirigeants de mettre l’économie de service de l’humain. En d’autre terme, c’est d’influencer et faire en sorte que nous donnons des informations ou des changements qui peuvent venir à l’État dans le domaine de l’entrepreneuriat. C’est de permettre également à ces jeunes de s’épanouir et d’avoir une plateforme d’échange et de discussions qui puisse les permettre de partager non seulement leurs expériences, mais aussi d’apprendre des autres qui ont réussi dans leur activité », a fait comprendre le président de CJD, Mohamed Yiremba Sidibé.

Cette plénière a permis non seulement aux panelistes de connaître les préoccupations de ces entrepreneurs, mais a également aux bénéficiaires d’appréhender des notions de gouvernance financière, le fonctionnement des micros finance mais aussi le capital d’investissement et les taux d’échange jugés parfois très élevés par les clients.

« Quand on parle de microfinance, les gens ont souvent tendance à croire que ce sont des taux très élevés. Pourtant, les frais qu’on leur demande sont de façon très claire. Donc il n’y a rien de caché. Au-delà, il faut dire que cette plénière nous a permis de rencontrer d’échanger avec des entrepreneurs et comprendre leurs besoins. Ces échanges d’informations étaient très intéressants, à tel point que ça nous a tous permis d’être au même niveau d’information. On a également pu comprendre leurs attentes par rapport à notre institution», a laissé entendre la paneliste et  responsable Corps au sein du groupe Akiba finance, Madame Haïdara Askiya Hawa Camara, rassurant tout de même que ces micros finances sont faits pour ces PME et entrepreneurs qui peuvent bénéficier des crédits et des comptes qui pourront leur permettre d’agrandir leurs activités sans s’étouffer.

Les jeunes entrepreneurs guinéens ne sont souvent pas très informés sur les outils de financement qui existent dans le pays, a fait remarquer le deuxième paneliste, responsable chargé d’investissement à MBN Capital. Dans sa communication, M. Zézé Koïvogui a confié que beaucoup d’entre eux se basent uniquement sur le financement bancaire qui est pourtant difficile pour eux quant à l’accès aux subventions publiques.

«En réalité, il existe belle et bien  la source de financement qui peuvent être adaptée aux entreprises, entrepreneurs et PME en fonction de leurs besoins. On peut prendre par exemple le love monétaire, communément le capital de prospérité et qui être appliqué aux PME. Ce sont des financements qui sont pour les membres de famille et des proches. Il y a également les business (….) Ce sont souvent des entrepreneurs qui ont déjà réussi, mais qui sont là aussi à aider les autres entrepreneurs à pouvoir réaliser leurs projets. Il y a aussi le financement participatif, un mode de financement qui est beaucoup développé dans les pays voisins et qui peut être utilisé en Guinée ici », a-t-il conseillé, précisant qu’il y a d’autres formes notamment le  capital d’investissement qui sont encore peu connus en Guinée.

Sâa Robert Koundouno

(+224)620-546-653

 

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